POLITIQUE 6.0 : la seule société possible : la culture, DU SOIN, DU CARE, de la POLITIQUE

La société va se cristalliser dans un trou blanc. ( et non une singularité trou noir ). Mais cela signifie que tout ne sera pas permis à TOUS ces membres et que l’infinie des possibilités, on regarde mais on ne touche pas, on ne devient pas : et l’extérieur ne nous touche pas non plus. Un organisme ou une société se définit pour exister, et elle n’autorise pas tout ( son autodestruction ).

C’est peut être banale : mais dans la singularité, tout est complexe.

C’est à mettre en parallèle avec la définition du « singleton » :  … : What is a Singleton?(2005) Nick Bostrom

Le trou blanc signifie également une cristallisation d’un choix d’un ensemble de valeur, d’un code. Ce n’est pas une société totalitaire à la base, mais une société bien présente et automatisé dans sa sécurité. Mais ca peut devenir une société dictatoriale dans la folie du pouvoir technologique issu de l’économie capitaliste ayant crée des supperriches manipulant mille milliard comme un pain au chocolat, c’est ce qui constitue un risque, la déviance ( sinon le risque ). Le contrôle au niveau individuel est inéluctable, la technique comme l’information veux être libre, et c’est dangereux – et tout dirigeant le sait -, et POURTANT le pouvoir sera forcément libéré. Logique flou, tiers inclut : il n’y a pas de solution miracle et compter sur des humains – du pouvoir – de la force – c’est se tromper.

Ce qui devrait être fait – par personne en particulier – en tant que « Etat monde », si l’on désire survivre :

  • « Nationnaliser » de grès ou de force tous les instituts de recherche privés en nanotechnologie, génétique et tout ce qui se rapproche à la biomédicine et aux augmentations.
  • C’est à la fin : le vide et la paix qu’il faut accepter, il n’y a(ura) plus rien d’autre à faire.

Mais, le trou blanc peut aller de la société néoféodale, une certaine forme de démocratie, à la dictature, des êtres au final identiques, ou sélectionné pour vivre autant d’année. ( les basiques de la science fiction deviennent réalité )

C’est beau les intellectuels qui intellectualisent et se trompent ! L’humain c’est le travail créatif ? Ah bon ? Non l’humain ce n’est RIEN  :

  • Chomsky : blabla, l’anarchisme et l’autoorganisation c’est touujours génial, et puis à l’avenir on sera tous baba-cool et on fera tous des dessins, de la créativité et on recevra de l’argent. ( C’est l’ancien horizon mensonge de la société moderne post 68, qui on le voit est faux : la créativité est fait par des machines et n’est pas un travail rémunérateur sauf si on ne redéfinit pas la vie des êtres conscients en société )
  • Foucault : Il faut d’abord analyser et détruire les institutions de la société moderne pour ne pas dupliquer le malheur dans la prochaine société. « La tâche est de critiquer les institutions, de les attaquer, de telle manière que la violence politique qui s’exerçait obscurément en eux, surgisse, et pour qu’on puisse lutter contres elles. »
  • Conscience de destructeur, et de bâtisseur. L’égoisme est naturel. Pour que l’altruisme et la justice prévalent, il faut que le système l’impose et il faut le bâtir pour qu’il le fasse. Et il y a bien des vérités scientifiques sur lesquels baser un modèle.
  • Je suis pessimiste, sur l’avenir dès lors qu’il y aura des consciences dans des machines  (si on en construit , ce qui semble être le cas )…. tout ce que vous pouvez imaginer d’horrifique dans votre univers symbolique humain, risque de ne plus être grand chose pour ces entités là – et le contrôle reste à inventer – mais pour des intelligences … nous voyons ou nous a mené l’intelligence humaine dans l’histoire – Peut être qu’il ne faut pas faire qu’une seule ia ? mais plusieurs avec des capacités sociales ? Peut être que l’intelligence artificielle sera bonne ? L’espoir fait vivre.

Mon humble modèle de société humaine adapté aux nouveaux mondes technologiques – mais tout en détruisant les anciennes notions et institutions et PERSONNES en place ! :

L’écologie sociale est une théorie philosophique, sociale et politique sur l’écologie mise sur pied par l’américain Murray Bookchin (1921-2006) dans les années soixante.

Elle montre les problèmes écologiques comme découlant principalement de problèmes sociaux, notamment des différentes formes de hiérarchies et de dominations, et cherche à les régler à travers le modèle d’une société adaptée au développement humain et à la biosphère. C’est une théorie d’écologie politique radicale basée sur le communalisme qui s’oppose au système capitaliste actuel de production et de consommation. Elle vise la mise en place d’une société morale, décentralisée, solidaire, guidée par la raison.

Sommaire

[masquer]

Principes fondamentaux

Dès les premiers écrits anarchistes sur le sujet dans les années 60, Murray Bookchin a continuellement développé son œuvre. Vers la fin des années 90, il l’associe toujours plus au principe de communalisme, avec des aspirations plus portées vers la démocratie municipale institutionnalisée, ce qui le distancie d’une certaine évolution de l’anarchisme. Inspirée de l’anarchisme (de Kropotkine principalement) et du communisme, des écrits de Marx et de Hegel, l’écologie sociale s’articule au travers de plusieurs principes clé :

  • L’interdépendance et le principe « d’unité dans la diversité ». L’écologie sociale cherche à s’opposer à l’uniformisation des êtres et des pensées et veut promouvoir l’apport de la diversité, de l’union organique des différentes parts de la société. Les différences doivent être promues comme apportant une diversité de talent, de points de vue, de styles permettant de faire évoluer la société tout en la rendant plus stable.
  • La décentralisation : Une société d’écologie sociale prendrait la forme d’une confédération de communes décentralisées et liées entre elles par des liens commerciaux et sociaux. Des sources d’énergies renouvelables dispersées permettraient d’alimenter ces communautés à tailles humaines et d’apporter à chacun selon ses besoins.
  • La démocratie directe : Structurée autour du principe d’une forme de communalisme dite municipalisme libertaire, l’écologie sociale prône le développement des assemblées communales, version modernisée du type développé par les Athéniens dans l’Antiquité ou mis en place durant la Commune de Paris pour la prise de décisions politiques. Les décisions concernant la vie de la commune sont discutées et votées à la majorité dans ces assemblées. De même, à l’échelon supérieur, des représentants munis de mandats impératifs, et donc révocables, sont désignés pour aller représenter leur commune lors des assemblées régionales, nationales, etc. C’est un système horizontal, une démocratie populaire non hiérarchique dont les décisions vont de bas en haut et sont prises dans la transparence du face-à-face.
  • Un renouveau de la citoyenneté : A la base du système d’écologie sociale se trouve le citoyen. Celui-ci doit réapprendre à décider de ce qui concerne sa vie de tous les jours et, pour ce faire, il lui est nécessaire de se réapproprier le pouvoir. Il doit d’une certaine manière redevenir responsable et connaître le minimum lui permettant de prendre une part active dans la gestion de la société, notamment de ce qui a une répercussion directe sur sa vie.
  • Une technologie libératrice : L’écologie sociale ne s’oppose pas aux technologies modernes mais est partisane en revanche d’un développement de celles-ci pour les rendre au service de l’être humain. La science doit retrouver son sens moral et se développer pour l’humain et non l’asservir. Les machines et outils modernes doivent devenir multifonctionnels, durables, écologiques et facile à utiliser ainsi qu’à entretenir. En devenant maître de la technique qu’il utilise, le citoyen pourra se libérer du travail pénible et se concentrer sur l’aspect créatif et positif des tâches.
  • Une vision sociale du travail : Développer les machines a dans l’écologie sociale pour but de libérer l’être humain d’une grande part du travail manuel (travail en usine), pouvant être fait par des machines, en vue de lui laisser le travail créatif et réduire son temps de travail. Le temps gagné pourrait lui permettre de participer à la vie politique de son quartier et de profiter plus pleinement de la vie sociale. Le modèle s’articule ainsi autour de temps partiels diversifiés, alliant autant que possible travail à l’intérieur et à l’extérieur, intellectuel et concret, etc. Les hiérarchies au travail seront remplacées par des superviseurs ayant pour seul but d’apporter une vision globale sur le travail d’une société.
  • Le naturalisme dialectique : Le naturalisme dialectique est une philosophie dialectique développée pour servir de base éthique à une société basée sur les principes de l’écologie sociale. Son principe est que « ce qui devrait être » doit servir de base éthique à « ce qui est »1, sous forme de choix raisonnés.

Il existe aussi des théories venant du Royaume-uni abordant les groupes sociaux qui sont considérés comme des groupes sociaux à part entière mais dont la culture est externe à leurs valeurs, ce qui mène à une forme dénormalisation.

Un être sain d’esprit devrait toujours chercher la paix. ( mais qu’y pouvons nous après tout ? )

La seule manière pour un cerveau humain de gérer l’infinie, et la singularité : c’est l’échelle logarithmique … (ex: la musique ) et la complexité dans l’association visuelle. Rebrancher votre cerveau pour voir la nouvelle échelle des possibles, de l’individu à tous les systèmes de productions, d’informations , de services , de sécurité et d’INTELLIGENCE.

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a : des cerveaux de singes, car c’est encore des singes qui prennent les dernières décisions de l’humanité.

IL FAUT CHOISIR : la société de la culture, du code : ou la société néo féodale soit un retour en arrière ( qui ne durera pas )

Il faut opposer la vision des FOUS qui nous dirigent ( et des « fonctionnaire robots » lâches même si ils ont des états d’âme après COUP )

Vous, qui que vous soyez, y compris le pseudo riche ou un autre larbin : vous êtes le tout petit poisson

  • Une société néo féodale : avec une poignée de superseigneur : et donc 99.999% de perdants, de néo cerf, d’esclaves. VOUS EN FAITES PARTIE : même les traitres qui n’auront rien en retour au final … imbéciles … ce n’est pas une société c’est un retour à la jungle parmi les SINGES ! Le pire arrive dans une société néo féodale pour les esclaves comme pour les seigneurs, « vous avez toutes les règles de votre côté  » : ca ne vous sauvera PAS : ÇA NE SE TERMINE PAS COMME ÇA. LA SOIF DU POUVOIR REND AVEUGLE et FOU : mais ca s’est déjà vu et déjà répété : C’EST D’UN COMMUN !
  • C’est un choix entre le positif et le négatif, entre le Trou blanc ou le  Trou noir, la société ou l’effondrement, la continuité ou le saut dans le vide ( avec une très courte période d’euphorie )
  • Tuer et asservir des gens comme il y a des millénaires, c’est tout aussi débile : qu’un singe peut l’être, en se donnant n’importe quelles raisons et fictions, et idéologie et tout ÇA
  • Les nanorobots risquent d’être très rapidement omniprésent :

  • mais ce n’est toujours RIEN. Une illusion momentané de pouvoir absolu. IMAGINEZ UNE SECONDE : Avec les centaines de millier de lois votées par an, votées par des incompétents pour s’OCCUPER ( qui croient être moraux, alors que dans certains cas il faut éviter de trancher ), aujourd’hui un bon nombre de ces lois là ne sont pas appliqués, HEUREUSEMENT : dans un monde totalitaire elles le seront : vous voulez qu’on vous dise comment manger ? boire ? Penser ? Être ? Avoir ? Rêver ?
  • Ce que les singes actuels ne COMPRENNENT PAS, car ca les dépasse, et ils REFUSENT DE L’ADMETTRE : nous sommes des « androids », nous avons crée des super-organismes : des sociétés – de l’information – qui nous dépassent en tant qu’individu, bien avant la noosphère, vous pouvez toujours croire que ca s’arrettera là, vous avez raté la marche !, nous commençons à créer des hyperorganismes INTELLIGENT qui nous remplacent, qui évoluent vite et de plus en plus VITE
  • Bientôt plus vite que la pensée humaine : la votre également
  • Vous ne figerez pas : vos personnes dans ces machines, vous ne les controlerez pas
  • Nous sommes le point de départ : la graine, vous pouvez juste essayer :
  • De ne pas tuer tout le monde, et ne pas faire d’esclavagisme pour rien ( ca va être dur pour les néolibéraux )
  • D’instruire des consciences artificielles : y compris au niveau politique, morale ( ca va être dur pour les néolibéraux )
  • Nous nous dirigeons forcément vers une sorte de société totalitaire, une société l’est forcément quand elle édicte et impose des règles : quand elle existe donc. CODE IS LAW. ( Pour des personnes qui se croient dans la jungle , rois des singes, et qui ne se comprennent pas eux, ni les multiplicités de l’individu : c’est impossible de comprendre la nécessité d’une société )
  • Dans le meilleur des cas, le code est minimal, mais omniprésent
  • Ce qu’il y a d’important c’est de savoir la place de l’individu

Parenthèse simplificatrice : le transhumanisme c’était l’humanité la quête perpétuelle, même d’immortalité, de pouvoir, d’égocentrisme, le post humanisme … c’est la paix et la société.

LA CULTURE : UNE SOCIÉTÉ CONSTRUITE , avec toujours de la politique : du SOIN, UNE SOCIÉTÉ DU CARE : CAR UNE SOCIÉTÉ POSITIVE

  • LIBERTE
  • EGALITE
    FRATERNITE

Sont, et seront toujours la base des sociétés : même dans la post singularité : à moins d’être seul au monde, vraiment seul au monde petit capitaliste.

Vous avez remarqué : dès qu’on donne un peu de pouvoir à un singe humain, il se croit supérieur, du contrôleur de ticket de métro, au fonctionnaire de police, et j’en passe d’autres bien pires… ( ceux auxquels vous devriez un peu plus vous intéresser pour votre survie )

LA CULTURE est une société post-pénurie ayant une économie de l’abondance (ce qui signifie que ses technologies de pointe offrent une richesse matérielle pratiquement illimitée et le confort pour tout le monde gratuitement, et ayant quasiment supprimé la notion de biens). Elle a surmonté la quasi-totalité des contraintes physiques sur la vie (y compris la maladie et la mort) et est presque totalement égalitaire. La société est de plus stable sans l’utilisation d’aucune forme de force ou de contrainte, sauf si nécessaire pour se protéger ou protéger les autres.

Les Mentaux, de puissantes intelligences artificielles jouent un rôle important dans cette société. Elles administrent cette richesse pour le bénéfice de tous. Comme un commentateur l’a dit,

« En confiant toutes la puissance à ces intelligences Artificielles « Minds », à la fois individualistes, parfois excentriques, mais toujours bénignes, Banks savait ce qu’il faisait, c’est le seul moyen pour que l’anarchie libérale puisse être atteinte, en prenant le meilleur de l’homme et en le plaçant au-delà de la corruption , ce qui signifie hors de contrôle de l’homme. Le danger impliqué dans cette étape d’imagination, cependant, est clair; l’un des problèmes avec les romans de La Culture en tant que romans, c’est que les personnages centraux, les Minds, sont trop puissants et, pour le dire crûment, trop bons. « 1

Les protagonistes des romans du cycle de La Culture sont donc le plus souvent des gens en marge de la Culture, des diplomates, espions ou des mercenaires, ceux qui interagissent avec d’autres civilisations, et qui font le « sale boulot » de La Culture visant à modifier ces sociétés pour qu’elles soient plus proches de l’idéal de La Culture, parfois par la force, parfois par la corruption stratégique. En cela c’est une allégorie de la culture américaine présente, projeté dans un avenir de science-fiction.

AppleSeed

La Troisième Guerre mondiale a laissé le monde exsangue. Pour éviter une nouvelle horreur, les dirigeants de la planète ont lancé le projet Appleseed à travers la construction de la cité expérimentale d’Olympus dont l’administration est confiée à des êtres artificiels mi%u2011hommes mi%u2011machines appelés biodroïds. Mais cette utopie mécaniste sous estime beaucoup trop l’éternel désir humain pour la liberté totale ( en apparence toujours, c’est du marketing ) et plutôt le désir de pouvoir absolu et de folie libérée dans la croyance de la supériorité raciale, individuelle, megalomaniac. Une liberté que certains pensent devoir être gagnée à tout prix… Dunan Knutt et Briareos Hecatonchire sont tous deux des survivants de la guerre : à la demande des dirigeants d’Olympus, ils rejoignent les rangs des ESWAT de la cité radieuse pour protéger ses citoyens des divers groupuscules terroristes qui s’opposent au projet Appleseed. Mais les plus dangereux opposants d’Olympus ne sont pas forcément ceux qu’on croit…

On parle de comprendre, de se diriger, d’agir

On parle de réelle compréhension de la singularité, et également de ce qui s’ensuit : l’infinie

On ne parle pas d’une abstraction d’un problème par des chiffres de l’augmentation de telle quantité par centimètre cube. Réponse à un singe : Les plantes écoutent la musique et ne sont pas beaucoup moins évolué qu’un singe comparé à une super-intelligence.

On voit la peinture ou on ne la voit pas, on voit ou vont les acteurs ou non ( quel que soit leur jeu ).

C’est bien la seule chose qu’un cerveau humain  peut encore faire , d’utile.

Il faut un cerveau d’artiste, une représentation psychovisuelle de la singularité et DES POSSIBLES

Il faut : quelqu’un qui doit bien entendu se soustraire, se distancier, être le vide de ce qu’il regarde pour ne pas l’influencer, ( seconde cybernétique, physique quantique, l’art de réellement diriger : on revient à la cybernétique )

Un sage qui ne veux STRICTEMENT RIEN dans un acte purement désintéressé, pas un visionnaire ou un fou ou un illusionniste

La GRANDE question qui est posé est :

EST CE QUE L’ON VA TUER TOUT LE MONDE OU PAS ?

La question est simple, pourquoi des singes se sont mis en tête de tuer des gens ? ( si il y a tout ce qu’il faut … tout absolument tout ) ( pour quoi )

Quand on commence une guerre on ne sait pas ou elle s’arrête …

Il suffit de se diriger dans le négatif pour y tomber, dans la singularité. Comment rattraper la folie de nos dirigeants depuis 2001 en passant par des crises économiques artificielles et arbitraires : pour « gagner le futur  » mais gagner QUOI ?

Quand vous SAUREZ : que tout est possible, et qu’il y a toutes les ressources alors POURQUOI TUE T’ON DES GENS ? La réponse simple est la meilleur : POUR RIEN , par absurdité

Tuer tout le monde n’est pas une solution

Le choix était simple :

Trou noir ou Trou blanc

Ou voulez vous vous diriger ?

Nos dirigeantS ( ou une partie ) ont choisi de poursuivre leur folie : TOUT POUR MOI RIEN POUR LES AUTRES ( MOI PLUS FORT QUE TOUT LE MONDE CAR MOI ARGENT  : mais argent = vide a l’avenir ) : encore une fois , petits singes capitalistes néolibéraux : machines à fictions et a abstractions et à erreur de prédiction , ta VISION DU MONDE RISQUE DE TE TUER

Car tu fais face à l’infinie et aux ultimes complexités.

Tu refuses une société en paix : tu n’as jamais su la choisir le SINGE

Mais pourtant à la fin c’est la machine qui pense, qui gagne : capitaliste, tu ne contrôles déjà plus RIEN

TOUT CE QUE TU VAS FAIRE C’EST DES CRIMES CONTRE LA VIE ET L’HUMANITÉ : soit RIEN

Rien qui te sauvera

POLITIQUE ET CONSCIENCE OU LA MORT

La politique est la gestion de la société et de ces personnes : avec leurs ego ( et leurs fictions , et eux même des simulacres ) :

La politique existera donc TOUJOURS , même si les néolibéralistes FOUS arrivent à tuer 99.9% de la population : tant qu’il y aura deux personnes il y aura de la politique.

https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Trou_noir

Il n’y a rien de plus spirituel que l’économie ? L’échange symbolique et la mort – Jean Baudrillard

Il n’y a rien de plus spirituel que l’économie ?  Si, la « mort » et la MORT dit Jean baudrillard. Rajoutons qu’elle prend aussi la forme de l’abondance et de l’immortalité ultime.

 » Ce qui se paie n’a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles.  » [Friedrich Nietzsche]

ECONOMIE comme ECOLOGIE :

  • Eco : οἶκος / oîkos : « maison  »,
  • Nomie : νόμος / nómos : « loi, coutume »
  • Soit : l’économie est la réalité arbitraire de la réalité absolue dans le SOI, qu’il soit individuel, collectif, le groupe, ou post meta valeur, l’économie est imposée et auto-générée dans les esprits – de la cybernétique, vous êtes des machines.
  • L’économie est la loi du vivant physique et la psyché immatérielle, imposé à tout un chacun :
    • L’économie : c’était la vision et le prix que l’on donne aux choses. Le plus grand prix qu’il y ait : c’est ce qui n’a pas de prix,  » ca ne vaut rien  » pour un capitaliste, mais ca vaut tout… vous en êtes de ce qui n’a pas de prix.
    • Dans la singularité : le capitaliste veut détruire ce qui n’a pas de prix pour obtenir pouvoir absolu sur la réalité et le vivant et vous : qu’est ce qui n’a pas de prix ?
    • La vie, la justice, un monde humain ( plus ou moins ), une société humaine, la liberté,  le pouvoir démocratique ( plus ou moins ), liberté spirituelle et également économique ( nous y revoilà ).
    • Alors vous feriez mieux de PERDRE TOUT ESPOIR !
    • Car c’est bientôt la fin, le travail est mort il y a des décennies dans sa forme, et avec la robotique, et les systèmes informatiques : le travail mourra totalement dans son FOND.
    • PERDEZ TOUT ESPOIR : VOUS DEVEZ MOURIR , VOUS ALLEZ MOURIR
    • Alors peut être que vous allez faire quelque chose d’utile , pour une fois

Source de l’article

L’échange symbolique et la mort, de Jean Baudrillard, a été rédigé au début des années 70. C‘est probablement un des textes les plus difficiles que j’aie jamais lus. Mais c’est aussi un des plus enrichissants. Baudrillard, à bien y réfléchir, n’y dit rien que de très évident. Mais justement : avant qu’il ne le dise, c’était si évident qu’on ne le voyait pas.

Voilà un de ces bouquins qui sont toujours d’actualité.


Baudrillard part d’un constat socio-économique : nous vivons ce qu’il appelle la révolution structurale de la valeur. Il entend par là le fait que la valeur des choses, dans notre monde, est de moins en moins la traduction d’une valeur d’usage, ou même d’une valeur d’échange du signe avec le réel. Il ne s’agit que d’une valeur d’échange des signes eux-mêmes (monétaires avec l’abolition de la convertibilité, consuméristes avec l’émergence du standing), une valeur d’échange des signes entre eux. La valeur référentielle, qui devait nécessairement articuler usage et échange, a disparu. La valeur des signes relève de la relativité totale, comme si le système des signifiants s’était parfaitement émancipé de tout signifié.

Cette révolution engendre par contrecoup une modification de la nature des signes. Ce ne sont plus les signes du réel, mais les fragments d’un système de codage. Dès lors, les anciennes ruptures entre les différentes sphères (production, langage, esthétique) n’ont plus lieu d’être, parce qu’elles reposaient sur des réalités. Le codage s’étant émancipé du réel, il est unificateur : production, langage, art, tout fusionne dans un principe universel d’équivalence, structuré fondamentalement par le capital. Il s’agit là du capital monétaire, mais aussi culturel ou social, l’ensemble fusionné dans un système de signe où le capital monétaire, parce qu’il est mathématique, prédominera nécessairement comme unificateur. C’est là, dans le capital monétaire, dans l’économie matérielle et financière, qu’il faut donc saisir l’irruption de ce principe de codage universel, unifiant et sans équivalence sinon avec lui-même.

Pour Baudrillard, cette révolution, extermination du réel, est rendue possible par ce qu’il appelle « la fin de la production ». Il comprend la production en tant que valeur dominante comme un moment dans l’histoire de l’Occident. Ce moment s’insère entre un temps ancien où toute valeur était déduite, déduite de la grâce divine en particulier, et un temps nouveau où la valeur s’émancipe de la production pour devenir structurale. Dans l’intervalle : un moment où la valeur est déterminée par le travail et le capital combinés dans la marchandise. Pour Baudrillard, nous sortons de cet intervalle.

Or, la critique de l’économie politique fut possible aussi longtemps que la marchandise était comprise comme le produit du travail et du capital. Dès lors que la marchandise s’émancipe de ce produit, dès lors qu’elle détermine sa valeur dans le cadre d’un système d’échange de signes quasiment émancipé du processus de production, la critique de l’économie politique devient impossible. On est passé du capitalisme à l’hypercapitalisme, et cet hypercapitalisme, par certains côtés, apparaît comme un socialisme. A travers la mutation des formes de la valeur, le capitalisme a surmonté la critique marxiste. Le travail n’est plus une force qui s’oppose au capital dans la détermination de la valeur référentielle, il est un signe qui s’échange dans le cadre d’une économie de la valeur structurale. Le travail est un des champs où s’épanouit le code par lequel la machine se perpétue, alors qu’il n’existe plus aucune mythologie effective de la production, ni même de la croissance. D’où précisément l’obsession de la croissance, obsession qui permet d’étouffer le débat, d’enfermer toute réflexion dans le code.

A l’époque où Baudrillard écrit, le travail reste une valeur pour les nouveaux venus dans l’univers productiviste (immigrés, femmes). Pour les autres, le travail n’est plus qu’un rôle, une position assignée dans un simulacre. Ce rôle n’est pas une valeur, mais seulement le moyen d’acquérir des marchandises comme signes de la valeur. Le travail sort du cadre de la production. Comme enfermement dans un système de code, il contamine l’univers des loisirs. Et cette contamination masque elle-même le fait que c’est l’univers de la consommation qui a rattrapé le travail, transformé en réseau d’échange de signes. Le capital, travail mort, a phagocyté le travail vivant. L’homme n’est même plus enfermé dans le processus de la production, auxiliaire du travail. Le processus de la production lui-même a disparu, ne reste que l’aliénation par l’enfermement dans le code. Le capital s’est enraciné dans le travail improductif.

Ce travail sans rapport avec une production déterminée est aussi sans rapport avec le salaire. Le salaire traduit un statut, une place dans le système de code, un potentiel de valeur structurale. Il ne traduit plus un travail. C’est même le contraire : moins le travail est lié à la production, plus l’acte de présence au travail est absurde, plus le salaire est élevé, assurant l’autonomie de la valeur structurale.

Cette déconnexion entre travail et salaire est l’indice d’un mécanisme plus large de déconnexion des signifiants et des signifiés. La production est déconnectée de toute finalité sociale, d’où le culte de la croissance pour la croissance. Production et consommation constituent un code d’échange de signes déconnecté des exigences naturelles. Il faut produire, n’importe quoi, mais produire, pour réinvestir constamment. D’où l’inflation indéfinie des signes qui circulent à travers le code, d’où l’inflation mécanique du signe monétaire. Vidée de tout lien avec la production effective dans le champ social, la monnaie devient purement spéculative. Le signe financier : un signifiant qui s’est débarrassé de l’obligation d’avoir un signifié. Money is reality.

Cette déréalisation de la monnaie renvoie à une mutation de la parole. Le médium est devenu le message. Le sens est inexistant, mais son inexistence fonde le signifiant. Le monde se réduit à un système de systèmes doté de sa cohérence mathématique propre. La monnaie échappe même à la valeur d’échange en tant qu’elle traduit une réalité. C’est la monnaie qui crée la réalité, non plus l’inverse. Un simple jeu d’écritures peut déstabiliser une économie nationale. Il n’y a plus aucune instance de référence.

Ce jeu du signe monétaire induit souterrainement l’émancipation de l’inconscient, de la sphère trouble des désirs. Le rapport de forces dans la lutte des classes ne permet plus à la production de s’opposer à cette toute-puissance de la sphère du désir. Le pouvoir capitaliste peut laisser pourrir indéfiniment n’importe quelle grève. Pour Baudrillard, dès 1972, le lien social ayant totalement explosé en l’absence de référentiel, les syndicats n’existent plus que comme acteurs du système. Il annonce, dès les années 70, l’émergence d’une société entièrement dominée par une insignifiance radicale. Une société où il est devenu impossible de combattre l’ennemi de classe, et même de l’identifier, parce qu’il n’y a plus rien pour quoi combattre, plus de référentiel auquel se ramener pour objectiver le conflit. L’ère du vide.

En témoigne, dès les années 70, ce paradoxe : les seuls à s’adapter aux nouvelles formes de l’économie structurale de la valeur sont les ouvriers immigrés, à qui il arrive alors de débrayer sans revendications : situés en deçà de l’économie productive, ils peuvent paradoxalement réagir à la mise en place de son au-delà. L’arrêt de travail pur et simple, sans autre motivation que lui-même, constitue le dernier obstacle au triomphe de la valeur structurale. D’où l’urgence pour le pouvoir d’importer ces hommes, de les couler dans les structures de la production, afin de les préparer à la phase suivante, la phase au-delà de la production.

Baudrillard analyse la valeur structurale comme la phase de reproduction du capital. Il ne s’agit plus que de reproduire le capital comme signe de la structure sociale. Le statut du prolétariat n’est pas défini par la production, mais par l’enfermement dans les structures de la production – des structures d’exclusion, des structures concentrationnaires.

Baudrillard voit dans 1968 (le « bon » 1968, celui qui voulait dire quelque chose) le signe que les structures d’enfermement par la production, une fois la valeur structurale déconnectée de toute valeur référentielle, se sont dupliquées à travers toutes les couches de la société, obligeant la petite et moyenne bourgeoisie à prendre elle-même conscience de son enfermement dans ces structures en prolifération cancéreuse. La reproduction sociale, devenue sous-jacent de la valeur structurale, déplace le front principal de la lutte : la bourgeoisie cultivée se trouve rejetée du côté de l’enfermement, de l’exclusion, de la soumission au code fabriqué par d’autres. Le jour où le processus de reproduction sociale se sera généralisé à toute la société, pense Baudrillard dans les années 70, plus personne ne croira en sa force de travail, et l’explosion générale du système deviendra inéluctable.

L’économie politique est désormais, pour nous (Baudrillard parle dans les années 70), le réel, c’est-à-dire un sous-jacent défunt au processus de simulation devenu l’ordre social lui-même. Plus-value, lutte des classes : le discours de l’économie politique est alors mis en scène, pour faire croire que l’économie politique elle-même subsiste en sous-jacent. La loi initiale du capitalisme, confiscation de la plus-value, obscénité du capital comme travail confisqué, n’est plus la loi du capital, qui s’est affranchi du réel, de la production réelle. C’est précisément pour cette raison que cette loi peut désormais être montrée : parce qu’elle est déjà dépassée. La règle de confiscation de la plus-value par le jeu du rapport de force économique est publique, parce qu’elle relève de la tautologie. Le capital n’en est plus à la justifier, il l’a intégrée comme un prédicat, c’est un fait allant de soi. On ne s’attend pas à ce que quiconque en relève le caractère contestable. La contestation est devenue impensable. Les rapports de classe, sur le plan symbolique, ne sont plus structurés par les forces productives : c’est eux qui structurent optiquement le jeu des forces productives, résumé dans la circulation de la marchandise, signe de la valeur. La conséquence de l’économie politique est devenue la cause de la simulation de ladite économie. La dramatisation de la lutte des classes dans le simulacre soixante-huitard ne sert qu’à masquer cette inversion absurde, et cependant structurante.

Le Capital a besoin de ce type de simulacre, parce que son éthique a implosé. Produire n’a plus de sens, l’éthique du travail accumulé, de l’épargne, tout cela a cessé de renvoyer à une vision du monde cohérente. Les crises annoncées (écologie, pénurie de pétrole) renvoient à la même nécessité : refonder le sens de la rationalité productiviste à une époque où, sans ce type de crise, on ne trouverait plus aucune raison de poursuivre le processus de croissance. En recréant symboliquement la menace de la rareté, ces crises annoncées justifient a contrario la nécessité de l’abondance. C’est ce que Baudrillard, dans une très belle formule, appelle « le stade esthétique de l’économie politique ».

Dès les années 70, Baudrillard devine que la stratégie de l’abondance, qui a succédé à la stratégie de la pénurie depuis Keynes et le fordisme, va se retourner, qu’elle va s’avérer réversible en nouvelle stratégie de la pénurie. Cette nouvelle stratégie de la pénurie va reposer une alternance entre les deux termes d’une polarité qui redonnera un sens à la production : hyper-abondance contre hyper-pénurie. Cette alternance, dit Baudrillard, rendra possible la reproduction indéfinie d’un système équilibré sur ses contradictions internes. L’opposition dialectique est transformée en alternance structurale, jeu de codage entre deux formes inverses et complémentaires, et ainsi l’économique devient le discours explicite qui structure toute la société. L’infrastructure est l’idéologie, le contenant est le contenu, le média est le message. Il n’est plus nécessaire de trouver un sens, la simulation est le sens. Le codage n’a plus besoin de s’appuyer sur un mouvement réel pour échapper à l’immobilité mortelle, il bouge en son propre sein.

Dans ces conditions, la symbolique du don qui permettait de donner un sens aux sociétés traditionnelles est devenue sans objet. Le don lui-même est du coup devenu impensable. Nothing is free.

L’Histoire est liquidée par ce principe de simulacre. Enfin libéré de l’obligation douloureuse de se soumettre au sérieux de la production réelle, le capital révèle sa nature : dès l’origine, il est simulacre. Dans ces conditions, dit Baudrillard, on ne renversera jamais le système par une insurrection réelle, la dynamique des forces réelle est indéfiniment recyclable dans le système. C’est par la déconstruction du processus de confiscation symbolique que peut advenir une contestation effective. Il faut donc tout déplacer dans le champ symbolique, afin de répondre à la mort symbolique rendue possible par le règne du capital, afin d’y répondre par une mort plus grande. Si la puissance du système vient de sa confiscation du don sans échange, par la confiscation de la valeur dans la marchandise comme signe, alors il faut défier le système par un don auquel il ne puisse pas répondre. Or, le don auquel le système ne peut pas répondre, c’est celui de la mort.

La prise d’otage sans négociation, par exemple, apparaît à Baudrillard, dans les années 70, comme l’instant où ce don sans réponse est consommé – la mort de l’otage se confondant avec celle du terroriste pour créer un point de rupture, un instant où la polarité abondance/pénurie est totalement dissoute. C’est ce qui se produit quand le terroriste refuse la négociation : il n’y a plus d’échange possible. Pour Baudrillard, c’est exactement, translatée dans le champ politique, l’attitude spirituelle de l’ascète, qui se mortifie au point où Dieu ne peut lui rendre sa mortification – et dès lors, l’ascète devient Dieu, il ravit à Dieu le pouvoir de structurer le sens. Voilà le point vers lequel la dynamique du système entraîne mécaniquement les hommes. Difficile, aujourd’hui, de relire « L’échange symbolique et la mort » sans penser au 11 septembre 2001, sans penser à ce qui s’est déroulé ce jour-là, sur le plan symbolique.

Tous les enjeux sont symboliques, depuis toujours : voilà la thèse de Baudrillard. La généalogie historique de l’esclave, d’abord prisonnier mis à mort, ensuite domestique, finalement mis au travail, révèle la nature du travail. Le travail n’est qu’une mort symbolique : mort temporaire du travailleur qui sacrifie un temps de sa vie pour que le travail fabrique la production, donc la marchandise, donc le capital. Le capital est de la mort stockée du point de vue du travailleur, donc de la mort différée du point de vue du consommateur.

La société du sacrifice est celle de la mort instantanée (les Aztèques), la société de l’économie politique est celle de la mort différée (le capitalisme historique). Le travail, mort différée, est un déshonneur. Le salarié est un captif à qui l’on n’a pas fait l’honneur de la mise à mort. Sa condition est humiliante, précisément parce qu’elle révèle qu’il n’est digne que de la vie. Le pouvoir du maître, symétriquement, provient de ce suspens de mort. Le pouvoir n’est pas tant le pouvoir de tuer que le pouvoir de laisser la vie à qui redoute la mort – une vie que le dominé n’a pas les moyens de rendre.

Ainsi, l’instant où se dissout le pouvoir est celui où la mort est acceptée, obtenue, concrétisée. C’est par l’acceptation de la mort que l’esclave est libéré, et donc, c’est à l’instant où il se désintéresse de la vie que celle-ci lui est effectivement rendue. Le travail enchaîne le travailleur parce que le travail est donné par le capital comme un instrument de remboursement, toujours partiel, jamais complet, d’une dette symbolique impossible à éteindre – la vie elle-même. Le travailleur n’est donc libéré de l’oppression capitaliste que quand il dit : aujourd’hui est un bon jour pour mourir. A l’aune de cette réalité sous-jacente dans le champ symbolique, le triomphe de l’économie put être vu jadis comme le moyen de construire un système de rachat indéfiniment extensible – une caractéristique qu’aucun système cultuel ne peut revendiquer.

*

Le monde ainsi structuré par le simulacre, qui seul rend possible la mort différée, s’est organisé pour Baudrillard, dans l’Histoire, depuis la Renaissance. D’abord avec la contrefaçon, ensuite avec la production, et aujourd’hui enfin avec la simulation – le moment où le simulacre s’est émancipé du réel.

La contrefaçon émerge à la renaissance en même temps que la mode, lorsque les signes s’émancipent de la relation interpersonnelle pour représenter des objets interchangeables. La fluidité des signes renvoie alors à l’émergence d’une société elle-même fluide, ni système de castes, ni système de rangs. Ces signes émis en masse contrefont les anciens signes féodaux. D’où la nostalgie d’une référence naturelle du signe, nostalgie qui imprègne constamment l’ordre bourgeois, dès son émergence au XVI° siècle.

Dans ces conditions, la Renaissance est l’époque où le théâtre comme forme règne sur l’ordre social. Pour rendre un signifié stable aux choses, l’ordre jésuite de la contre-réforme organise un système, une discipline abstraite supposée valoir, équivaloir, le système naturel, la discipline naturelle. Le fond du projet est de « mouler » la société dans une substance abstraite, qui échappe à la mort précisément parce qu’elle est abstraite. Ainsi est né, à la Renaissance, le fantasme inavoué d’une substance mentale close sur elle-même, qui définirait une perfection dans le monde.

La transition de la contrefaçon à la production est comparable à celle qui sépare l’automate du XVIII° siècle du robot, né avec le machinisme industriel. Le robot produit, alors que l’automate ne fait qu’imiter la vie. L’automate avait besoin d’imiter l’homme parce qu’il n’avait pas de finalité autonome, le robot, lui, peut se permettre de ne pas ressembler à l’homme : il a une finalité propre : la production. Dès lors, il peut se multiplier indéfiniment, se fabriquer lui-même et générer sans cesse de nouveaux signes, triomphe de la loi marchande de la valeur. L’apparition de la production en série crée un lien d’équivalence parfait entre les objets. Les hommes apparaissent soudain comme des perturbateurs dans un ordre plus parfait qu’eux. Les formes sont désormais conçues à partir de leur reproductibilité. Le moule devient l’objet réel, l’objet moulé n’en est que l’empreinte.

Avec l’informatique et le monétarisme, nous sommes entrés dans une troisième phase. Le moule lui-même n’est plus qu’une combinaison de signes binaires. Le monde, notre monde, se réduit à une succession de zéros et de uns. La vie, depuis le décodage de l’ADN, apparaît elle-même comme un codage – à quatre signes au lieu de deux, il est vrai. Nos esprits sont désormais dominés par une invisible métaphysique du code. Le code génétique n’est qu’un réseau sémiotique parmi d’autres, donc tout est code.

La dissolution de l’économie politique renvoie à l’impossibilité de penser la dialectique dans un environnement intégralement codé, donc potentiellement déterminé en fonction seulement d’une indétermination discontinue binaire. Maîtriser cette indétermination, c’est maîtriser la totalement des déterminations situées en aval. La dialectique n’est plus nécessaire pour penser un monde codé, pour qui maîtrise la racine du code. Il n’y a plus de mystère. Sur le plan symbolique, dans l’esprit collectif, la réunification du monde sous une seule substance est effective : le code est la substance.

L’aboutissement logique est un ordre néo-capitaliste tendant vers le contrôle absolu de toutes les formes de vie, à tout moment et partout. Le capital devient son propre mythe, il est la substance unificatrice dans laquelle est inscrite le code. Il n’a plus besoin de la moindre exigence de rationalité, car il est la rationalité, en lui-même.

Ce processus d’investissement par le code triomphant se concrétise dans l’ordre social par le règne du mode de pensée en question/réponse. Il faut que toute question ait une réponse. Il faut que toute situation soit codée en un enchaînement de questions. Le discours est désarticulé. La perception dialectique est renvoyée à une impossibilité : celle de ne pas répondre. Image : le QI remplace l’intelligence comme signe et donc comme réalité perçue, donc une intelligence non traduisible en terme de QI cesse d’exister optiquement. Le sondage d’opinion remplace l’opinion, pour la même raison. L’hyper-réalité codée a tué la réalité non codée, parce que ce qui n’est pas codé n’a plus droit de cité.

Le dialogue est enfermé dans un échange permanent entre questions dirigées et réponses simulées – simulées, parce qu’il faut simuler pour gommer la complexité du réel, entrer dans le cadre de la question dirigée. La politique est obligatoirement binaire, parce qu’il faut que le code règne, qui enferme toute rationalité en elle-même. Dédoublement tactique du monopole : tout système unitaire, s’il veut survivre, doit trouver une régulation binaire. Baudrillard le souligne : les deux tours du World Trade Center (qui viennent alors d’être achevées) signent la fin de la concurrence. Le fait que la compétition entre gratte-ciels ait été réglée par ce binôme parfait signifie : désormais, même quand il y aura deux pouvoirs, il n’y en aura qu’un seul, et personne ne pourra dénoncer l’escroquerie (1).

Tel est l’ordre de la simulation : il n’est plus nécessaire d’opérer un contrôle social par le formatage de la pensée en aval de ses prédicats, les prédicats eux-mêmes sont modélisés par le codage. Le crime-pensée n’existe pas, parce qu’il est devenu impensable. Plus fort que le novlangue orwellien, voici le code sous-jacent au discours, qui le conditionne à travers sa plus petite unité signifiante, l’alternative binaire mentale.

Plus besoin d’électrochoc pour neutraliser les dépressifs : en leur inculquant l’obsession de la bonne santé par opposition à la maladie, le code sous-jacent a rendu inaudible leur dépression. Plus besoin de propagande pour que l’espace médiatique encadre en retour le réel rétif : de toute manière, l’espace médiatique a tué le réel, il est devenu la totalité du réel, il est l’hyperréel, codé en 0 et 1, bien et mal, buzz ou flop.

Le réel est défini scientifiquement comme ce qu’il est possible de reproduire. L’hyperréel est ce qui est déjà reproduit, forcément déjà reproduit, par nature. Dès lors que tout a déjà été reproduit, c’est que la réalité elle-même est hyperréaliste. Comment sortir de cette équation mortifère ?

Baudrillard, au début des années 70, décrit le développement, à New York, du phénomène des tags. Il y voit le signe que les révoltés, sachant qu’ils ne peuvent échapper à l’indifférenciation par le code qui les enferme dans ses limites, ont décidé de sortir de leur enfermement non par le haut (en retrouvant une identité), mais par le bas, en faisant du code leur identité, en se réduisant au niveau du code, en transformant le processus pour le rendre autodestructeur : l’indétermination est devenue une extermination. Le seul moyen de vaincre le code, c’est de le recouvrir par un code encore plus vide de sens, parce que ne renvoyant qu’à lui-même, indépendamment du substrat codé général. (2)

Cette révolte n’est forte que parce qu’elle entre en résonance avec la dynamique du système : tuer le réel par l’hyperéel. Exemple paroxystique : la mode est d’abord un envahissement de la sexualité, puis elle tue la sexualité réelle en lui opposant une sexualité fantasmée devenue progressivement hyperréelle. En la matière, la dynamique mortifère du règne des simulacres se fait de jour en jour plus nette : elle impose la négation du corps comme lieu réel, son remplacement par un corps simulacre fantasmé, clos sur lui-même, à l’image du système autoalimenté structuré par le code, un corps résultant d’un « narcissisme de synthèse » qui fait du corps fantasmé un lieu de simulation de l’hyperréalité.

L’esthétique contemporaine annonce symboliquement cette substitution de l’hyperréel faussement sexuel au corps de la sexualité vraie, elle l’annonce à travers l’omniprésence de la castration comme figure. Réplique sismique de l’emprise consumériste, l’emprise du fétichisme sur la sexualité révèle que pour faire barrage à la peur panique de la castration réelle, l’esprit veut une mise en scène de la castration symbolique. Ainsi l’âme s’enferme sur elle-même, dans un narcissisme parfait, parce qu’il est l’expression aboutie du code autogénéré, l’instant où la vie s’abolit, où la mort cesse d’être redoutable parce qu’elle est là, et cependant elle ne tue pas.

La soi-disant libération du corps traduit en réalité l’évolution du contrôle social. Il ne s’agit plus de contrôler la sexualité proprement dite, mais sa dimension symbolique. Le sexe devient fonctionnel, l’essentiel est qu’il ne permette pas de sortir du code. Il en résulte un nouveau modèle de contrôle mental, qui repose non plus sur la figure du Père, mais sur celle de la Mère, et qui implique, sur le plan symbolique, la destruction du tabou de l’inceste. « Le pervers fétichiste, » rappelle Baudrillard dans un passage essentiel, « se définit par le fait qu’il n’est jamais sorti du désir de la mère, qui a fait de lui le substitut de ce qui lui manquait. Phallus vivant de la mère, tout le travail du sujet pervers consiste à s’installer dans ce mirage de lui-même et à y trouver l’accomplissement de son désir – en fait, l’accomplissement du désir de la mère (alors que la répression génitale traditionnelle signifie plutôt l’accomplissement de la parole du Père). On voit qu’est proprement créée une situation incestueuse : le sujet ne se partage plus (il ne se départit plus de son identité phallique) et il ne partage plus (il ne se dessaisit plus de quoi que ce soit de lui-même dans une relation d’échange symbolique). L’identification au phallus de la mère le définit pleinement. Même processus que dans l’inceste : ça ne sort pas de la famille. »

Ce passage est essentiel car il donne la clef du processus d’aliénation sous la forme actuelle : le sujet est appelé à se complaire constamment dans un inceste symbolique et simulé, parfaitement non su (aucun consommateur ne sait qu’en consommant, il incarne sereinement le phallus symbolique de la mère), et cet inceste en simulacre trace les contours de sa prison mentale (3). C’est à tort qu’on croit voir, dans l’angoisse sexuelle qui monte, une manifestation du puritanisme revisité : l’angoisse est d’une nature différente, elle n’est pas hystérique, mais phallique. L’ancien cycle répression/transgression qui caractérisait la loi du Père a été remplacé par un autre cycle, plus subtil, plus difficile à rompre : régression/manipulation. Le nouveau modèle du corps socialement reconstruit n’est plus l’automate, ni le robot : c’est le mannequin. D’où la conclusion évidente que la soi-disant libération du corps (utopie années 70) est une escroquerie : ce qui est libéré, c’est le corps hyperréel, négation des potentialités symboliques du corps réel.

*

La dernière partie du travail de Baudrillard porte sur le ressort profond de cette mécanique de destruction du corps réel, de remplacement du corps réel par le corps hyperréel : et, dit-il, ce ressort profond, c’est l’exclusion des morts, clef de voûte à l’ensemble du processus de catégorisation, de réduction au simulacre, d’enfermement dans le codage.

Les morts, dans le monde occidental contemporain, ont cessé d’exister. En effet, dans le monde défini par le triomphe du code autogénéré, il ne peut y avoir d’interruption, donc la mort est anormale. Elle n’a pas de place à elle. On ne sait plus quoi en faire.

D’où la relégation des vieillards (aujourd’hui leur transformation en « seniors » hyperactifs). D’où, donc, la transformation du mythe religieux de l’immortalité en quête absurde de l’immortalité terrestre, et de là, le pouvoir symbolique du capital, mort différée. Il s’agit en réalité d’un transfert du pouvoir sacerdotal (intermédiation avec les morts). D’où d’abord la contrefaçon (Renaissance, mort différée par l’échange des signes du luxe), puis la production (protestantisme : mort différée par l’accumulation du capital), et enfin le simulacre consumériste (mort non plus différée, mais sans concrétisation, car elle a été rendue identique à la vie dans la stase parfaite du code autogénéré). Le tout venant, progressivement, en lieu et place de l’initiation religieuse (qui rendait jadis la mort échangeable avec la vie). D’où, soit dit en passant, l’importance de l’Etat à l’ère industrielle (le communisme), puis sa disparition contemporaine : si l’Eglise régule l’initiation des vivants à la mort, l’Etat régule l’économie politique – le simulacre, le règne du code, cela n’est pas régulé, ça se régule tout seul.

Dès les années 70, Baudrillard annonce le monde que nous voyons émerger sous nos yeux ébahis dans le triomphe de l’hypercapitalisme : plus d’Etat, plus de régulation, plus d’échange. Une stase, indéfiniment prolongée, dans laquelle l’individu autonomisé, isolé, monade parfaitement coupée de la Création, sera totalement irresponsable (plus de capital à accumuler, uniquement un flux consumériste de codage autojustifié à maintenir, par le simple déploiement mécanique du système). Un univers mental de contrôle mécanique, sans agent de contrôle, un univers de sécurité obligée, pour que rien n’interrompe le déroulement mécanique du code sur lui-même. Et partout, au centre comme à la périphérie de cet univers mental, un fantôme de mort qui plane sur la vie, et jamais ne se concrétise, et jamais ne se dissipe.

Plus de poésie. Plus d’interruption dans le codage, plus de gratuité dans le discours, plus d’annulation de la valeur.

Plus d’expression symbolique de ce qui ne peut être nommé.

Plus de mort.

Tout est permis.

Rien n’est possible.

Bienvenue en Enfer.

*

Critique

Que dire de ce texte ? D’abord, évidemment, qu’il fournit un joli trousseau de clefs pour qui veut comprendre les dynamiques profondes qui structurent aujourd’hui notre chaos auto-amplificateur. Ensuite, sans diminuer l’importance de ce texte par moment quasi-prophétique, on peut dire aussi qu’on peut tout de même reprocher pas mal de choses à Baudrillard…

Sur la forme, on peut lui reprocher d’affectionner le jargon néomarxiste. D’où cette conséquence fâcheuse : il est à peine moins « imbitable » que Clouscard, ce qui n’est pas peu dire. Plus grave, on éprouve parfois l’impression désagréable que, lorsqu’il atteint les limites de son raisonnement, lorsqu’il pressent sans parvenir à expliciter, au lieu d’assumer l’intuition, il la cache derrière un rideau de sur-conceptualisation.

A la frontière entre le fond et la forme, on peut reprocher à Baudrillard, fasciné par son concept de simulacre, d’avoir oublié par que le réel pouvait se venger. On éprouve la sensation, par saccade, que Baudrillard ne se souvient pas qu’à un certain moment, il peut arriver qu’un homme mette le canon d’un 9 mm sur la nuque d’un capitaliste, presse la détente, et annule ainsi en un seul geste créancier, créance et, par voie de conséquence, capital. En d’autres termes, dans l’économie symbolique de l’échange et de la mort, Jean Baudrillard a oublié… la révolution (la vraie, celle qui fait une flaque de sang à tous les coins de rue, pas celle de Besancenot). Cet oubli explique d’ailleurs la facilité avec laquelle la critique des années 70 a pu être récupérée, dès les années 80.

Sur le fond proprement dit, maintenant, le grand reproche qu’on peut faire à Baudrillard, c’est d’avoir oublié, dans son essai, de pousser sa logique à son terme.

Le point faible est évident : Baudrillard ignore le sadisme comme point d’échappé ultime, comme instant où pour échapper au système, l’aliéné le pousse jusqu’à son paroxysme, et le fait imploser dans une terrible révélation.

Baudrillard dit : nous sommes en Enfer, et nous ne nous en évaderons qu’en trouvant la sortie. Sauf que…

Si je décide que je suis le Diable, et que c’est un boulot super sympa d’être le Diable, alors je n’ai plus de problème avec l’Enfer. Si j’admets que l’Apocalypse a eu lieu avant ma naissance, puisque je suis en Enfer et pourtant vivant, et si j’admets encore qu’il me faut abandonner tout espoir, et si j’en déduis que la poursuite du bonheur n’est désormais pensable qu’à la condition de me transmuer en démon insatiable, alors le sens est refondé pour moi.

Cette manière-là de régler la question de l’impossible échange symbolique, Baudrillard l’ignore totalement. Or, on dirait bien que, trente ans après « l’échange symbolique et la mort », le réel commence à nous rappeler la possibilité de cette sortie de crise-

( 1 ) Sauf, évidemment, si l’hypothèse est avérée d’un instant où l’Etre retrouve son unicité, abolissant toute dualité. Il y a comme ça, dans l’Histoire récente, des signes qui laissent rêveur.

( 2 ) Pour les geeks forumistes cyberaddicts qui vont lire cette note : franchement, c’est bien vu, non ?

( 3 ) Je vais envoyer cette note de lecture à Jean-Louis Costes, tiens. Ça devrait lui plaire, lui qui chantait, à une certaine époque, « je suis un pédé secret ». Sacré Costes, plutôt lucide, l’air de rien.

Au passage :

  • Changer de système de production – Jean Zin

  • C’est bien beau de croire que l’on peut encore changer le système de « production de capital et de valeur », c’était déjà une illusion raté pendant cet aparté 1968 alors de nos JOURS  ?
  • NON : non le système ne redonnera PAS du travail aux gens, et NON : il n’y a plus du tout de travail : merci le vieux de perdre vos espoirs et vos illusions : DE MERDE !

Un peu de fiction pour mettre en abime de la fiction : toutes les questions aux questions que vous devez vous poser

Tout ceci n’est bien sur que pure fiction : comme la réalité et les personnes : vous aussi

Il faut bien que quelqu’un dise la vérité

N’écoutez pas ce qu’on vous dit, tout est fiction, il faut se forger une force intérieur

La démystification est une mystification, la défictionnalisation est une fiction : on sort d’une fiction pour rentrer dans une autre, les enfoirés disent : on sort de la jungle pour rentrer dans une autre …

Il y a beaucoup de vieux fonctionnaires qui se déguisent en charmant connard ou connasse : mais ils ne savent pas leur fin, ou l’éludent : un peu comme des nazis et des collaborateurs , attention la comparaison est indéniable. ET des agneaux se déguisent en loup, il faut le faire.

Par ailleurs les salopard sont au dessus , ils ne se montrent jamais. Comment allez vous atteindre la folie de ces hommes qui se sont mis en tête, des fictions, pour obtenir des fictions : mais pour l’obtenir dans la réalité il faut des crimes contre l’humanité ?

Nous ne sommes plus à un crime contre l’humanité et la vie près

Combien de personnes meurent tous les jours : c’est du concret. Un chiffre qui peut exploser. Et on meurt tous un jour.

La réalité dépasse la FICTION, et certaines fictions qu’on vous a appris à considérer comme impossible sont réels et sont vrais.

La vérité nous rattrape toujours à la fin, avec des dents acérés.

LES FICTIONS TOUCHENT A LEURS FINS …

Le spectacle est terminé

Désolé : vous en faites partie, esclaves mis à mort au CIRQUE DE ROME.

La vérité c’est que les super-riches oligarques : se sont ligués contres tous les autres, ( même les petits riches ) : il n’y aura pas de guerre, il n’y aura pas de sauveur. La guerre sera intérieur, civile, pour créer le  plus grand camp de concentration jamais vu ( par un humain )

Certains ont compris et ont choisi leur voie, autant vivre dignement jusqu’au bout.

Certains ont compris ou ca ne mène d’obéir OU PAS, ( nulle part ou une fiction), ou ça nous mènera : (nulle part ou une autre fiction ).

Pouvez vous différencier la fiction de la réalité : néo ?

Est ce que vous pouvez sortir de vos rêves, simulacres, fictions : la réalité depuis 60 ans est une fiction : la société de consommation et la société du spectacle furent crée dans un but précis, faire travailler vous et vos parents et vous avez eu l’illusion de pouvoir faire peser votre poids au niveau politique pendants quelques années de RÊVES : et ce fut une fiction … après vous ne faites plus partie de l’équation. Vous êtes des créations d’une fiction, vous vivez des mensonges, et vous êtes des mensonges. Alice : tu n’es pas humaine. Le dernier humain va s’éteindre bientôt : et c’est lui aussi une légende. La fin est proche et n’est pas drôle pour une large partie des êtres humains, c’est le futur. Vous n’irez pas jusqu’à la retraite, votre retraite ne sera d’ailleurs RIEN.

Avez vous jamais vécu un jour réellement ?

Alors qu’est ce que vous allez faire : A QUOI ÇA VOUS SERT DE CONTINUER VOTRE RITOURNELLE : VOS VIES DE MENSONGES ? Et dans l’autre sens il se fait tard pour se réveiller, on vous avez prévenu , vous et vos parents ne pouviez écouter.

La mort à chacun de vos pas, à chacun de vos souffles. DEATH IS THE ROAD TO AWE dit le CRUCIFICATEUR, qui est lui aussi une fiction.

Vous cherchez à être et à avoir plus : vous ne vous regardez jamais dans une glace, et ne savez définir la vie, la votre, celle des autres, celle de l’hyperorganisme société et au dessus encore. C’est un peu comme si : pinocio voulait redevenir machine, alors qu’il l’a toujours était, ou qu’ubu roi voulait devenir ministre et roi de tous les royaumes ET SEUL AU MONDE, alors qu’il y a toute la place et les ressources : et que tout est fiction.

Et si même le transhumanisme, les quêtes d’immortalité sont des fiction ?


Vous comprendrez qu’on meurt tous un jour, l’immortalité est une fiction, que nous évoluons forcément dans le monde de l’information, de la fiction, que la mort est alors  inéluctable dans tous les cas : même l’évolution du soi c’est la mort quelque part.

Et puis à quoi bon vivre : une infinité d’éternelles fictions dans l’immortalité : c’est ca la vie ?

Pour vous toucher il faut de la fiction : mais il y a des vérités dans des fictions.

Est ce que la science fiction est métaphysique ? (oui ) Et la cybernétique est l’art de diriger c’est  savoir ou l’on est et ou l’on va et ce qu’on peut et va faire. ( sauf que … aucun humain, ni aucun « trans »humain ne contrôle ni ne con-trollera la SITUATION ! )

Mais il faut le dire crument : l’humanité est une machine à fiction (« idéologie » qui évolue au cour du temps ): une machine à CACA : toute l’intellectualisation, la philosophie, la littérature, les visions du monde, le spectacle, les idées et idéaux cachés ou non, les justifications de systèmes par exemple capitaliste ou de système politique parlementaire : C’EST DES CONNERIES , c’est du vent : ce n’est RIEN. Surtout car il y a quelque chose qui nous dépasse ou nous dépassera : et ca n’est PAS HUMAIN : et c’est tant mieux.

LE ÇA : psychanalytique , finalement l’humain et nos dirigeants ne sont plus évolués que des bébés , singes, humains. Conceptuellement, le Ça représente la partie pulsionnelle de la psyché humaine, il ne connaît ni normes (interdits ou exigences), ni réalité (temps ou espace) et n’est régi que par le seul principe de plaisir, satisfaction immédiate et inconditionnelle de besoins biologiques. C’est donc le centre des pulsions, des envies qui constituent l’énergie psychique de l’individu. Le Ça est une instance entièrement inconsciente. C’est l’instance dominante chez un nourrisson qui ne fait pas la part entre réel et imaginaire et a un sentiment de toute-puissance. CACA , sphincter, période anale : BRAVO LE DÉMON CAPITALISTE

CACA : CACAPITALISTE

L’être humain est un animal vicié, toujours dans la déchéance de ces valeurs

Liberté ? quel humain est pret pour la liberté ?

Le partage ? QUI est pret à partager ?

LA CONSCIENCE ? Quel humain est pret pour la conscience ?

PERSONNE : alors c’est simple , c’est la FIN pour tout le monde

REQUIEM POUR VOS RÊVES ET VOS VIES

Pour décrire vos idéaux, vos décisions et vos personnes et vos vies, vos idées et vos actes : en un mot anglais : Bullshit, bullshit and BULLSHIT !

CACA, CACA, CACA : de CONNARDS INACHEVES

( pour les petits intellos de mes DEUX : la structure de la vision humaine n’a pas évoluée depuis le SINGE … tout ce que le singe humain a fait s’est obtenir plus de pouvoir et de controle sur les autres, pas sur lui même : trève de vos BLABLA débile … allez discuter et faire votre psychanalyse aux sociopathes qui nous dirigent : ALLEZ Y  )

Néo réveille toi, tu es un esclave , non seulement de la matrice et du groupe/système/société mais aussi de toi même : tu n’es pas un sauveur, une victime ou un persécuteur : il n’y en a pas ce n’est qu’un rôle : il n’y a que Toi et le Vide : LIBÈRE TOI !

LIBÈRE TOI DE TA MATRICE MENTALE

Matrix est bien entendu une mise en abime de la fiction elle même dans un simulacre, et également un simulacre en vous et vous même, un simulacre … vous arrivez à vous en sortir ? ( néo un humain inférieur à une machine se bat contre contre le simulacre des machines … dans une simulation, une réalité virtuelle, sur une planète d’une galaxie : et c’est un film … on recommence le fractal ? )

Merge or purge ? : seule une pensée réductrice sortie du cerveau d’un primate ressemble à ceci.

De l’autre coté du trou noir dans la prolongation du fractal : Matrix est la métaphore métaphysique de la grande et absurde question ;  » à quoi cela rime t’il  » : on voudrait connaître la fin de cet réalité/monde qui est surement plus importante que le début : l’absurdité et la débilité de ce monde et de ces habitants comme de nos dirigeants nous fracasse le crane (jusqu’a la FIN )

Personnellement , on m’aurait dit que j’allais vivre tout ça, je n’aurai pas signé et j’aurai passé ma place …

OUI : que nous dit on dans cet « réalité » : tu es un individu comme néo, mais en fait la singularité s’est déjà produite ailleurs au moins une fois, et la machine et la conscience artificielle a déjà gagné et est déjà des milliards et de milliards de fois mieux et plus rapide que ta petite conscience/intelligence. QUE VOUS LE VOULIEZ OU NON CECI EST UNE VÉRITÉ. Il y a un hic, il y a un bug : les humains ne font que jouer « Néo est un bug d’une machine » : il manque une pièce.

Il faut dire pour comprendre l’autre sens du bug : néo un individu va tout comprendre « seul », les chiens vanteront toujours la pyramide qu’ils servent, et leur pseudo supériorité dans l’art de manipuler et tromper et ceci n’est en fait que la défense d’un statu quo hérité de la vision sociétal de l’animal, mais un autre type d’animal va en faire autant sinon plus : on est forcément seul, on vit et on meurt seul, et les idées ne naissent que d’une personne même si il s’appuie sur un discours. Cela devrait rendre un peu humble ceux qui se croient supérieur : mais en quoi ? Dans la société de l’avenir, si avenir il y a : et bien vous serez également « seul », le réseaux de consciences égaux. Finalement on y vient

A la fiction.

Selon le bouddhisme : la réalité est une illusion, une construction et le temps est impermanent et

La réalité n’existe que dans la personne : et c’est alors que 7 millard de fictions parfois collectives s’entrecroisent et des sociopathes qui ont ingérés la société de la consommation et la société du spectacle nous dirigent

La réalité n’existe pas, les événements ne surviennent pas et vous pouvez aussi être un simulacre vous même ( digne d’un automate qui n’est pas conscient et libre de ces actes ) quand bien même vous affichez des masques différents : et des sociopathes vous trompent jusqu’au bout

Qu’est ce que la réalité : à vous de choisir, à vous de gouter aux fruits et de vous faire votre avis

(fiction ? ) Je considère comme « Singularité » le point ou une ou plusieurs consciences évolueront de plus en plus vite dans une « machine » : et signifiera également une contraction sociale et sociétale ( dans la diversité et le nombre ). Tout autre événement risque d’être fortement anecdotique comme la détention de toute la population d’un monde d’une manière ou d’une autre, ou l’utilisation menaçantes des nanorobots.

Notre seule chance de survie : est une sortie par le haut dans La culture. (fiction ? ) ou dans l’hécatombe.

L’avenir existera selon la thèse de réalité de base qui est vraie

  1. cet réalité est « réelle » ( meme si elle n’est qu’information quantique ) et la singularité nous dépasse forcément en tant qu’individu surtout avec la création de supra intelligences ( vraiment supérieurs )
  1. a) Mais on peut voyager dans le temps : « Singularity sky » donc ca revient à peut être une singularité comme conquête spatiale … oh combien inutile par ailleur étant donné que la singularité signifie déjà de TOUT ATTEINDRE : ou alors la gestion de ces autres civilisation lointaine n’ayant pas d’importance sauf peut être de géner un peu … ou de détruire tout autre superintelligence en création pouvant géner
  2. b) Mais le voyage dans le temps n’est pas possible , il n’en reste pas moins que la modélisation de l’évolution des civilisations planétaire est tout a fait possible : scénario à la DUNE
  3. c) Mais le voyage spatiale supraluminique ou téléportation (meme d’adn… ) n’est pas possible ou difficile : alors cela veut dire des guerres de civilisations en perspectives : scénario star trek
  4. d) nous sommes un spectacle cosmique, n’ayant aucun autre intérêt que d’être une oeuvre d’art ambulant sur une nef des fous ( expérience jésus, nef )
  5. e) Nous avons choisi d’oublier et de recommencer à vivre à partir d’une civilisation de base car la singularité est indépassable pour des humains dans tous les cas ( scénario battlestar galactica : scénario boiteux … « mais bon » )
  6. f) Scénario simpliste à la « invasion los angeles »  » they lived  » : les méchants ET sont parmis nous et ou on corrompus nos dirigeants pour qu’ils tuent leur population soit la vieille rengaines raciales pour toujours externaliser le problème alors qu’il n’est jamais bien loin de nous …, seulement 1)  quel est l’intérêt pour des civilisations avancés de dealer avec des singes ou de les laisser évoluer ou non  2) – ( d’après mon analyse il y a des choses qui se baladent mais il y a peut être pas eu de contact et EN TOUT cas pas d’échange de technologie, et on a organisé beaucoup de mise en scène : a voir dans un prochain article ). Pour imaginer accroitre la population après la seconde guerre mondiale, pour avoir de la croissance et une exponentiel de créativité et d’innovation technologique, et puis maintenant la laisser mourir et l’asservir : ca ne peux sortir que du ciboulot d’êtres aussi cons que des singes humains !
  1. cet réalité n’est pas réelle
  2. cet réalité est simulé : alors tout est possible mais une histoire suit un certain court qui nous dépasse … ce qui peut revenir a « eye in the sky » ou matrice, ou une prison réalité, ou des vrais personnages et des autres simples automates, ou H2G2 ou repartir sur les autres scénarios

Donc malgrès toute notre recherche scientifique spatiale, nos tests sur la gravité, les distorsions de l’espace temps sur de très grand espace avec la lumière venant d’autres « galaxies » , les théories quantiques, holographiques : nous ne savons rien.

Mais on sait à peu près ou l’on va.

( la vérité est là en morceau, parfois dans le mensonge également ).

Dick,Philip K.-L’oeil dans le ciel(Eye in the sky)(1957).

Présentation de l’éditeur :

Ils sont huit à avoir été précipités dans un faisceau de protons. Huit miraculés qui s’étonnent de revenir à la vie normale. Normale ? L’est-elle vraiment ?
Jack et Marsha, sa femme, ressentent une sorte de gêne indéfinissable, comme si tout, autour d’eux, était bizarre, irréel. La réalité semble se fissurer, le quotidien se craqueler. Comment un essaim de sauterelles peut-il surgir de nulle part ? Pourquoi attaque-t-il Jack ? Mais surtout, pourquoi le visage et le corps de Marsha se déforment-ils monstrueusement ? Les rescapés sont-ils encore des hommes ou des simulacres ? La réalité n’a-t-elle pas fait place à un délirant monde de cauchemars, où les règles de notre univers n’ont plus cours, où tout est possible, même, dans le ciel, la présence de l’œil de Dieu qui surveille.

SingularitySky(1stEd).jpg

Singularity Sky is set in a universe where human societies have been involuntarily taken from Earth and widely distributed, seemingly at random, across the galaxy in the aftermath of a technological singularity. The events in Singularity Sky take place some time after the immediate aftermath of the singularity.

Plot summary

The apparent cause of this distribution of humans is the mysterious and immensely powerful posthuman entity which calls itself « the Eschaton« . Although the Eschaton is usually benign and uninvolved in human affairs, it strictly enforces certain rules on human civilization out of apparent self-interest.

To this end, the Eschaton has helpfully left a message throughout human space, for example, engraved in huge letters on the sides of mountains, and dispersed everywhere throughout computer networks. The message is as follows:

I am the Eschaton. I am not your God.
I am descended from you, and exist in your future.
Thou shalt not violate causality within my historic light cone. Or else.

The most important commandment of the Eschaton appears to be « thou shalt not violate causality« ; that is, the Eschaton strictly prohibits the use of faster than light travel for reaching any point in its own relative past, with the ominous proscription « or else ». The Eschaton apparently makes use of time travel itself, but whenever a civilization attempts to break this rule, it is forcibly prevented from doing so immediately before the act (often with immense overkill, such as in at least one case where the relevant civilization’s star is induced into going supernova). The Eschaton is inscrutable and uncommunicative and beyond disseminating the knowledge of its laws generally does not provide further warnings before it acts.

The Eschaton’s other major involvement is that at a particular point in the book’s history, it scattered pieces of human civilization, against their will, throughout nearby (within a few thousand light years) space, but it did so using instantaneous travel, and in some cases actually moved them backwards in time. This means that some civilizations, such as the Festival mentioned below, have been progressing for hundreds of years on their own before they encounter the rest of human civilization.

Although human civilization on Earth collapsed in the wake of singularity, by the time of the events in Singularity Sky, Earth has recovered and become one of the more powerful and influential human societies. The Earth non-government, known as the United Nations and descended from the modern-day Internet Engineering Task Force, uses its agents to prevent other civilizations from breaking the Eschaton’s rules so as to avoid the Eschaton taking enforcement action which may affect the very existence of Earth and the wider galaxy-spanning human race.

Unknown to human civilization at large, the Eschaton also has its own human agents working to this end. The novel features the exploits of one such agent, Martin Springfield, an engineer specializing in faster-than-light starship engines who is hired by the New Republic (a totalitarian and relatively backward neo-luddite civilization) to upgrade the faster-than-light engines of their fleet of warships. The UN also suspects that the New Republic may attempt to use the upgraded engines to violate causality, so it dispatches one of its agents, Rachel Mansour, to the New Republic.

This attempt comes to pass sooner than expected, when the New Republic colony on Rochard’s World encounters the Festival, a spacefaring transhuman civilization/entity which trades highly advanced technology if prospective recipients can respond to the request: « entertain us ». The old world order on Rochard’s World quickly breaks down under this onslaught. Interpreting the failure of communications with the colony as the result of enemy action, the New Republic dispatches a mighty war fleet to Rochard’s World, with Martin Springfield and Rachel Mansour aboard the flagship.

A recurring theme of this book is that information and by extension progress are inexorable: the conflict between the neo-luddite/monarchist New Republic and the post-singularity transhuman culture that contacts them is utterly devastating for the status quo of the former, and our spy heroes are world-weary enough to realize this, exasperated by their apparent inability to understand that one can no more avoid change than one can avoid breathing. Information is, by whatever mechanism, the phlogiston of said change, providing its vital energies.[3]

DUNE ( intégrale )( Frank Herbert )

Si le tyran n’est pas humain ca sera autre chose.

Résumons : Après que l’humanité ait réussit par MIRACLE à se libérer du joue des machines ( pas si intelligente donc, juste des règles et des systèmes ) elle colonise un peu l’espace : avec notamment l’épice de dune ( métaphore du pétrole )…

Après que même des personnes visionnaires arrivent au pouvoir , et le perdent et puis leurs enfants incarnations de leurs parents prennent le pouvoir pendant des millénaires POUR … créer une espece d’humanité qui sortirait de TOUTE « PREDICTION » OU MODELISATION

Après que cet nouvelle « humanité » s’en va ailleur par hasard

DEUX SUPER INTELLIGENCES DANS LEUR JARDIN DISENT : ILS CROIENT VRAIMENT POUVOIR NOUS ECHAPPER ?

Warstrider: Battlemind (Warstrider Series) [Paperback]

Dev Cameron, killed during battle in space, has had his consciousness spread throughout the alien Naga/DalRiss symbiont fleet. He is thrust into a journey of amazing proportions, whiplashed millions of years into the future to meet… himself, the resident superintelligence of the Milky Way Galaxy! He learns from himself how to defeat The Web, an assimilating race of machine intelligences bent on destroying all that is not part of itself. « Remember, » said the devgestalt, « This is the second time I’ve had this conversation. »

Le programme conscience : Destination : Vide Expérience Jésus ( Frank Herbert )

Un vaisseau spatial, baptisé la nef, part pour un long voyage vers le système de Tau Ceti. À son bord, l’équipage composé de clones, croit participer à un programme de colonisation extra-terrestre. En réalité, ils font partie du Programme Conscience : une expérience visant à créer une conscience artificielle.

Les recherches informatiques menées sur Terre ont montré que les machines conscientes risquaient très vite de se rebeller contre leurs créateurs. Les expériences sont donc uniquement faites sur des machines précipitées à grande vitesse hors du système solaire.

La nef est à la fois un vaisseau et un ordinateur. Elle est programmée pour échouer dans sa mission de colonisation mais les clones humains qui la pilotent ne le savent pas et n’ont qu’une solution pour survivre : rendre l’ordinateur de bord assez intelligent pour les sauver.

S’ils échouent, les scientifiques humains enverront un nouveau vaisseau embarquant les mêmes clones mais avec la connaissance de toutes les expériences précédentes.

S’ils réussissent, l’humanité aura la preuve qu’elle peut créer un être plus intelligent qu’elle, mais au prix de sa propre liberté.

Bickel ne se pose pas la question : il s’y met. Il est débrouillard, compétent et agressif. Bien sûr, il ne sait pas tout. Il ne sait pas que la recherche est plus importante que les chercheurs, que la conscience doit rêver, qu’elle a besoin d’un territoire pour ses rêves. Ceux qui l’ont envoyé ont parié là-dessus : ils ont programmé les avaries, les pannes et les frustrations. L’équipage du Terra va droit vers le vide – la substance brute à partir de laquelle on peut tout créer.

… … …

Imaginez Nef… Un navire interstellaire immense et qui ne cesse de grandir, devenu conscient à la suite d’une expérience oubliée.
Dans ses flancs, les neftitles, humains et clones, qui ne savent rien de certain sur leurs origines et pour qui Nef est Dieu. Un dieu jaloux qui exige d’être vénefré par les neftiles sous peine de mettre un terme à l’expérience humanité. Mais qui sait comment vénefrer ?
Nef tourne autour de Pandore, monde hostile. Pour Morgan Oakes, une seule solution. Conquérir Pandore à tout prix. Multiplier les clones adaptés par des manipulations génétiques et les sacrifier sans pitié. Construire côté sol une forteresse inexpugnable et de là défier Nef et peut-être la détruire.
Mais Nef extrait d’un hypernateur Raja Lon Flatterie qui a jadis présidé à son éveil. Et Flatterie souhaite sauver l’humanité, c’est-à-dire aussi la compassion, contre Oakes et contre Nef.
Avec l’aide de Panille le poète, de Hali la méditech à qui Nef a fait vivre un événement ancien et troublant survenu dans le Golgotha, et de Waela qui sait que l’océan de Pandore abrite un être immense et bienveillant, l’Avata, Flatterie peut réussir.
Si – et seulement si – Nef le veut…

Riverworld : Le monde des fleuves ( livre )

Ce monde, ce monde des fleuves, est un purgatoire crée par des démons superintelligences impies, après avoir détruit la terre.

On fait combattre ces rats humains dans un « monde » labyrinthe sans fin tout en suivant une histoire précise : tout à fait controllé

Un peu de fiction de l’anthropocène , la révolution industrielle des « lumières » : le système métrique est basée sur les astres, la lune, soleil, qui jadis était la démonstration du « Grand architecte » car selon une analyse pseudo scientifique : a) on la voit de la meme taille que le soleil , et explique les explises totale b) la distance terre lune vaut 300 fois la distance terre soleil c) la lune est toujours tournée d’un coté

Coïncidences créant des croyances … cela peut s’expliquer scientifiquement par le fait que la masse de la lune n’est pas uniforme.

N’écoutez pas ce qu’on vous dit, tout est fiction il faut se forger une force intérieur

Il faut bien que quelqu’un dise la vérité

Ceci est l’enfer

Je suis un Cyborg, Vous êtes Cyborg, Ils sont des Cyborg : et alors ? VOUS ETES TOUS INUTILES :)

Nous sommes déjà des cyberOrganismes

ET NOUS SOMMES DEJA INUTILES

INUTILES

et

INUTILES

 

Je suis un cyborg

Nous fonctionnons dans le monde de l’information

Notre ciboulot est une boite noir, black box, avec ses entrées sorties.

Nous avons été considéré comme un système , cyberorganisme au niveau du groupe de la société  : pour nous diriger et enculer TOUS : depuis la fin de la guerre. 🙂 C’est à dire le début de la cybernétique, la systémique : qui en fait a repris les idées et la mise en pratique du matraquage de masses durant les guerres mondiales : et nous sommes dans un système de plus en plus contrôlé : ici aujourd’hui par les peurs ( la stratégie du choc ), et espoir de sauveurs ( wikileaks et «  » »anonymous » » » sauveur du monde, arabe contre ? lui meme pour les interet de l’occident )

La cybernétique ( et la systémique ) fut à l’origine de la dénomination du personnage du cyborg en science fiction. Cyborg est la contraction de l’anglais « cybernetic organism » (organisme cybernétique). Les concepts émergeant de la cybernétique sont largement représentés en science fiction à travers l’œuvre d’Isaac Asimov (avec les robots ou la psychohistoire). Cette empreinte reste toujours présente dans l’image du mot cybernétique dans le langage courant, liée a celle du préfixe cyber que l’on retrouve dans cyber-espace par exemple.

le terme « cybernétique » qui provient du mot grec « kubernesis », et qui signifie au sens figuré l’action de diriger, de gouverner

VOUS ÊTES DES ESCLAVES : DES MACHINES A OBÉIR : ET AUJOURD’HUI VOUS ÊTES INUTILES : MAIS … VOUS N’ÊTES PAS LA TÊTE QUI DIRIGE

Nous sommes déjà des machines,

Nous avons inventés des machines outils pour nous augmenter depuis toujours

C’est donc anecdotique le coté matérialisme, ( se raconter des histoires, le spectacle c’est également anecdotique ) MAIS IL NE FAUT PAS PERDRE LA RÉALITÉ

Par ailleurs une machine ou un système informatique est supérieur a nous : dans TOUS LES METIER, le primaire, le secondaire, le tertiaire, pour prendre des décisions ou gérer du FRIC, ou faire du spectacle : nous sommes TOUS sans exception inutiles

INUTILES

et en fait encore une fois …

depuis le commencement

vous vous souvenez, vous êtes des animaux pouf : d’un seul coup vous êtes conscient, s’ensuit une évolution qui est intérieur : une évolution de l’information ( qui remodèle un peu les cerveaux)

Vous avez tout depuis le début ; vous étiez déjà inutile depuis le commencement

Nous sommes aujourd’hui : nous sommes encore tous inutiles et encore plus inutile

la vie est inutile

la vie c’est de l’art

En parlant de black box : il y a nous individus,la société en est une, le monde en est une,  et au dessus encore au niveau matériel il y a une black box, et au niveau de la réalité elle même il y a une black box 🙂 Voulez vous en savoir plus ?

Kevin Warwick on Singularity 1 on 1: Be/Come the Cy/Borg

Against Nature Deficit Disorder: Why All Roads Lead Us to Merge with Machines

This Article Was Written By A Robot

Kevin Warwick on Singularity Podcast: You Have To Take Risks To Be Part Of The Future

 

Aurélien Réal – L’espoir tue

Écrire sert le rien, lire ne sert à rien.

« Il faut faire le désespoir des hommes, pour qu’ils jettent leur humanité dans le vaste tombeau de la nature, et qu’en laissant leur être humain à ses lois propres, ils en sortent. »
René Daumal

Je vais écrire un texte au sein de la résistance. Ce ne sera peut-être pas de la vraie philosophie, ni un vrai texte littéraire, mais ce sera une écriture sincère dans la résistance et la guerre de l’homme. Je vais écrire du lieu de l’expérience nUe, autrement… cette parole dure à entendre jusqu’à ce jour. Comment aujourd’hui faire de la philosophie, de la littérature ou un poème… quand « le corps », maintenant, asphyxie dans un camp de concentration et de gazage du dis-positif technique et industriel des temps modernes ?
Continuer à fabriquer un « désir d’espoir » en ce vingt et unième siècle, c’est n’avoir pas accepté de voir cet espoir comme concept-affect-perceptre-couvrant et voilant l’épreuve, en nous, d’une montée d’affect d’origine existentiale. Ne serait-ce pas là le symptôme d’une fragilité et d’une peur de l’inconnu qui fait de l’homme-pensant une autruche devant son péril ? Le « Péril », dont Heidegger aura élaboré l’herméneutique approche à travers le concept « d’Ereignis », est dans mon expérience des limites de la pensée une sensation, aujourd’hui, de la douleur dans la représentation sensorielle du corps. Ce « corps » – mais est-ce le corps, ou une construction mentale ? – menacé par le changement climatique et la pollution à laquelle je-suis excessivement sensitif… la méditation du péril qui menace le corps-de-la-terre, que nous sommes, s’impose dans la sensation de la douleur asphyxiante du mourir. Épreuve cataclysmique pour la représentation « je-corps ». L’estre du Temps de l’Être se joue-t-il dans la douleur?J’emploie le mot « être » pour indiquer l’expérience d’un Qui qui n’est pas sujet, mais l’inconnu ouvert. Le mot « être », ici, se départit du cheminement heideggérien en cela que mon écriture est à la merci de mots auxquels je dis merci de me résister-à-dire-l’évidence : la simplicité même de l’expérience vivante de respirer maintenant.je dis respirer – car depuis l’écriture de l’expérience nUe, le mot « résister » est cela même qui a été balayé par l’épreuve de suffocation physique, dans laquelle le monde de la civilisation industrielle m’a contraint à la douleur du mourir, en lien avec le déploiement de la technique et de la marchandisation de nos chairs. Nos chairs en tant qu’ordure, fumier et compost pour les pompes funèbres de notre sécurité sociale.Ce qui sauve serait-il dans l’endurance de la pensée ou dans sa déprise jusque dans la sensation et le sentiment ? Et la question se pose : qui a l’amour de la sagesse (philosophie) et qui écrit les textes et qui les interprète et qui est Quoi?Ici le quoi est l’épreuve ignifiante du Qui. Le monde en tant qu’ensemble se révèle être mon pire ennemi… ou mon meilleur ami pour aller au cœur du volcan. Aller au cœur du volcan de l’ignifiction, voilà ce à quoi le quoi du monde m’a contraint dans l’expérience nUe.L’éveil de la douleur du mourir fait mal. Le mal est là dans la ren-contre de quoi vers qui. De qui vers quoi. Car ce sont toutes les volontés de la volonté de pouvoir sur moi et de moi sur les autres qui provoquent et invitent à la guerre de tout contre tout.Il n’est pas question de prendre pour argent comptant le « dieu est mort » de Nietzsche et « la fin de la métaphysique » de Heidegger sans proclamer aussi que : « la raison pensante est la mort ! » Pour preuve l’enjeu de la tragédie planétaire dans laquelle nous sommes, et que très peu d’intellectuels méditent en profondeur, trop préoccupés de faire procès au philosophe du passé pour ne pas réaliser que leur collaboration collabore à l’idéologie géocidaire du présent.
Ne pas en rester au conditionnement de la post-modernité et de la raison métaphysique : deux farces de la résistance à l’expérience directe de l’effondrement des croyances. Impossible hurlerez-vous ! Rien de ce qui est impossible ne nous est interdit ! Voir nous éviterait d’avoir des boucs émissaires tels Platon — la tête de grec de la modernité ! ou Jésus, Mahomet – les nouveaux coupables ! voire Nietzsche pour d’autres… la métaphysique et l’immanentisme… sortir du désir mimétique et devenir mature, quitter la salle de projection du penseur et de la chose pensée !
L’« Événement » est maintenant, dans la dynamique du temps retourné, celle de l’intelligence du vivant où se conjuguent tous les temps qui sourdent en puissance de l’instant.

Vous confier que je suis arrivé au point où j’apprends à ne plus résister à…
L’Axe du Néant de F. Meyronis face au nihilisme qui nous menace de géocide ? L’hédonisme athée de M. Onfray ? Le retour des religions ? Comment résister ? Et à quoi bon ? Voilà deux questions en une !
Le géocide se produit partout tous les jours. Ne pas alarmer inutilement les populations, qui paniqueraient inutilement, diraient nos politiques de l’espoir pour l’espèce. Ne serait-ce pas qu’en vérité il ne faut pas inquiéter les industriels occupés à piller et violer l’énergie de la terre ? Nous sommes dans le four et le monde fait comme si c’était hier, en scénarisant le devoir de mémoire et de fiction avec sa « moraline » contre l’angoisse. Foutaise ! Affreuse peur de l’homme-fiction désirant des histoires qui font peur encore et encore… Ah ! ce désir d’histoires ! L’homme réfléchit d’un lobe du cerveau sur le mal pour ne pas l’éprouver maintenant en train d’œuvrer dans l’angle mort de sa pensée. Coupé ! La vie (mais était-ce la vie ?) de la planète est menacée, voilà le Quoi du problème apparent. Quand l’effondrement de toutes les représentations s’impose, par un choc, et l’évidente loi de l’impermanence, alors le rien de toute pensée met en échec toutes les stratégies de fuite…
Laisser place à l’intelligence spontanée du silence ! dit le poète hors lieu.

La raison est morte ! et toute sa lumière, comme le « dieu » d’hier, elle ne peut rien contre l’homme endormi dans ses rêves ! Ô miroir ! Ô mouroir en ma vaine jouissance !

Je n’ai aucun espoir à faire fleurir dans la résistance. Non, je dois consentir à mourir à la douleur du « qui » physique, ce couac.

Il faut bien mourir de quelque chose, me dit le « On ». C’est vrai, il faut mourir, mais pas mourir tel que la raison de finitude pense la chose-sous-la-main. Non, mourir dans l’ignifiction de l’impuissance totale, épouser au cœur du volcan la douleur du Qui résistant à sa disparition.

Et si l’homme n’était que ce lieu transitoire d’esquive de l’impensable — la réalité même ? Ce qui l’aura aidé et constitué un temps : la pensée réflexive, fonction de représentation de l’inconnu, devient maintenant un obstacle générique à la pression de l’intelligence du vivant qui l’excède de part en part ? À la différence d’Alain Badiou qui croit en un être mathématisable, je réalise dans ma solitude que c’est le non-savoir de tout sur tout qui est ma réalité. Le savoir et le connaître sont du domaine de l’ignorance qui sépare et travaille (par le négatif refoulé et apparent – science de l’ontique) avec l’intell-igence de l’énergie du vivant. Ne sommes-nous pas dans une crise de saturation sémiotique et sémantique qui nous fait perdre l’assurance dictatoriale de notre habitude à identifier les rapports du signifiant au signifié selon des affects subconscients et un corps inconscient ? Portée par les philosophes, les poètes et les artistes, la modernité, depuis Nietzsche et Artaud, prône « l’absolu du corps », mais nous allons dans cette catastrophe éco-égo-logique avec des corps niés et génocidés !

En mon bunker de Melun mon amour, le corps, cet inconnu, a asphyxié jusqu’à hurler muettement sans que personne… personne ! RIEN ! L’épreuve de l’impuissance, de l’impasse et de la totale solitude a été la réponse !

Et le monde de faire « comme si de rien n’était » ! Quand bien même Godot serait , dans tous les camps d’extermination, je suis persuadé qu’il n’y aurait qu’un ridicule pourcentage d’individus pour lui tendre la main et accepter d’être sauvé. Sous couvert de l’impuissance de « Dieu » et d’un « Mal absolu » qui tenaillerait l’humanité, le pape, au nom (non) de l’Église, accrédite cette croyance, voilant, selon mon expérience, LA résistance dans l’homme à ce qui le sauve depuis toujours.
Ce dont les représentations religieuses et scientifiques nous coupent, c’est de l’expérience directe des trois points d’entrée et de sortie existentiaux (de la bulle mentale) que sont la jouissance, l’angoisse et la douleur, d’où s’éveille le noble sentiment du désespoir face à l’impasse humaine. Il n’y a nulle part où aller. L’ENFER EST PSYCHO-PHYSIQUE, voilà le principe de réalité que le monde fuit, et pour cause… si nous n’avions pas peur de l’intelligence non duelle, nous réaliserions que « le mal absolu » est le point d’épreuve où notre porosité est convoquée, par la confrontation avec l’inconcevable de l’homme, orchestrant le piège du pire ; miroir de notre dureté à recevoir, à accueillir la fin de toute illusion, l’amour pour nul objet.

Le nihilisme n’est rien d’autre qu’une phase par laquelle tout individu et toute civilisation doivent passer afin de prendre conscience des illusions… entraînant la déconstruction et la dissolution de tous les schèmes de la mémoire qui nous sépare de l’intelligence non-mentale.

Et si nous étions à ce point d’ignifiction où l’intelligence de la puissance de vie livre le fond du secret et du mystère soi-disant « impensable » du « mal » ? Ce mal à vivre. Et si nous n’étions encore jamais nés à la vie telle qu’en elle-même ?

La « réalité » comme masque du réel.

Cette crise de toutes les représentations est une aubaine pour le sentiment et la sensation d’autre chose. Encore faut-il consentir à l’angoisse et à la douleur ainsi qu’à la jouissance pour toucher la triade du désespoir. S’éveille alors spontanément la vision pénétrante de l’impasse inéluctable !

Dans l’abîme du mourir, par dioxine de nos ordures, la moindre pensée se révèle être la productrice des douleurs et phantasmes de l’être-pour-la-mort. Chut !

La lucidité est donc sans espoir. Lecture de Cioran comme antidote à toute tentation de fuite pour éprouver enfin l’impasse, qui nous sauve par adhésion à la souffrance du monde.

« La méprise dans laquelle vivent les domestiques – et tout homme qui adhère au temps est un domestique – représente un véritable état de grâce, un obscurcissement ensorcelé ; et cette méprise – ainsi qu’un voile surnaturel – couvre la perdition à laquelle s’expose tout acte engendré par le désir. Mais pour l’oisif détrompé, le pur fait de vivre, le vivre pur de tout faire, est une corvée si exténuante, qu’endurer l’existence telle quelle, lui paraît un métier lourd, une carrière épuisante – et tout geste supplémentaire, impraticable et non avenu. »QUOI résiste à QUI ?Puis-je répondre à la Question si je n’ai pas eu l’expérience voyante qui monstre le film du penseur-pensant comme une bulle où le temps et l’espace sont les produits de ce film ? En cercles superposés et vicieux nous sommes structurés en un langage (chiffre-mot-image) dualiste qui opère et désire forclore le vide-plein-de-la-joie sans mesure !
Donc qui est qui pour résister à quoi ? Quoi étant selon l’expérience ce qui n’est pas moi, c’est-à-dire non-moi. Ce non-moi, ce je qui est un autre, ce tout autre, ces autres, ce monde, ce quoi… Ce quoi pourrait-il être autre que ce que je suis ? La question est intense et irrésistible ! La question est un éprouvé si extrêmequ’elle nécessite un retournement de la pensée pour répondre à l’énigme. Intenable dans la sensation et le sentiment, le volume de mon exister veut une réponse.Qu’est-ce que penser nous cache ?
Qui suis-je ?
Retourner l’index de la pensée du dehors du je vers lui-même, voir sa peau est un tour de force inhabituelle pour le penseur. Ainsi, le quoi interrogé fait face à son qui. Éprouver sa résistance maintenant dans le retournement vers un « je » qui se voit visé, lui qui se dissémine et se dissimule dans le fait de penser en mots et images son oubli vers le quoi.
Qui-Quoi sont dans le même bateau… À quoi bon interroger le qui me direz-vous ? Dans l’angoisse de la douleur du mourir il y a cette sensation, ce sentiment que, ce qui fabrique l’impasse est le passage d’un consentir à perdre la production et la chose produite. De l’intensité de la Question brûle l’industrie de la culture du rêve. Voilà le grand art ! La solitude et son impuissance face au quoi nous imposent…
Ne plus résister, ou ne plus faire comme si de rien n’était : c’est ! Le mourir est ce qui est en cours sans tarder. Cela aura toujours été. Et ce mourir, serait-ce mourir à ce qui fabrique la souffrance, la douleur et le cadavre ? Oui, c’est cela, je le sens ; ça se vit paradoxalement. Car à force de mourir exilé, ignoré de tout le monde, seul, inexistant ??? à force de mourir par asphyxie d’être-au-monde, s’éveille autre chose que qui ou quoi. Au cœur de la résistance du qui contre quoi est l’irrésistible abandon à ce qui est au cœur, le secret agissant tel le cœur de la fleur qui peut enfin donner. Donner ce qui est puissance aimante au cœur du creux du mal de la chambre à gaz mondiale, depuis toujours.Qui suis-je ?Le pistolet de la Question contre la tempe. Hold-up ! Épochè spontanée et ultime, qui ne laisse plus aucune place à l’a priori d’aucune sorte, que ce soit du quoi-monde ou de la cause de nos effets. Ni cause ni effet ! Ni production ni chose produite ! Ni être ni non-être ! Ni être ni étant ! Ni être ni penser le même !Qui suis-je ?Qu’on le veuille ou non, tous les hommes sont conviés à ce point d’ignifiction où disparaissent dieu(x) et diable(s), la raison et l’irrationnel, le corps et l’esprit, l’être et sa dangerosité dans le « péril ».

Ni dieu ni maître ni diable ni raison ! Ni arrière monde ni devant monde ! Ni esprit ni matière !

AUTRE CHOSE

Oser se laisser choir dans le volcan de la Question sans distraction des questions, c’est être invité au cœur du questionneur et répondre à l’appel de la puissance de la vitesse du vide qu’est la vie nouvelle ! Zone à risque du qui perd quoi gagne !

Quoi ?
Elle est re- trouante ? trouvante ? tournante ?
L’amour
Qui !


Je viens d’écrire un texte qui de la guerre dans les lettres conduit à la solitude aimante de l’homme sans pour-quoi
.

(texte publié dans la revue « La Soeur de l’Ange – 5 »)
Source: http://e-crisis.hautetfort.com/

On the correct management of despair

this Machine will not be stopped, not by us and not by anyone. It will stop only when it wears itself out, because its engine is constructed from greed and ambition and restlessness and these things do not go into voluntary retirement.

Cyril Loriot : La révolution par le vide, et l’inutile – La singularité de l’inutile

La Revolution Vide ( livre et livre audio sur audio cité )

Ce n’est pas une expérience. Ce n’est pas « expérience ». Ce sont des dizaines, des centaines, des milliers de fois que cela troue, que cela nous troue. Tandis que tout semble déjà perdu. Et alors, je perds tout de je, et c’est un vide, sans plus rien, et c’est plénifiant. « Nous » perdons tout de « nous », en quelques secondes, et puis le vide redevient l’abîme d’un gouffre de rien qui fait mal, qui nous prend à la gorge devant des millénaires pour rien. Ça semble tel. Mais une valve s’est ouverte à fond de gouffre, et la trouée continue. On entre en tempête comme une épaisseur morbide d’un rien exténué qui résiste méchamment de toute sa fureur de rien n’être à cet assaut involontaire, intrusion, son, immobilité, puissance, cette pénétration inimaginable d’un vide plein et lucide dans un mur de rien agité, terrifié, aux dimensions de la terre, de l’univers… Cela ressemble à une entrée consciente dans l’expérience du mourir… (Nous, une poignée de quelques dés-emparés, réunis sans mot d’ordre précis, dans ce laboratoire de l’imp(a)nsable). {{Le laboratoire l’imp(a)nsable a publié l’effondrement du temps (pénétration I) en 2006, Le Grand Souffle Editions.}}

[…]

La démocratie actuelle, pourquoi la faire tenir ? Pourquoi aller voter ? Alors qu’elle n’existe plus. Pourquoi faire tenir cette dernière illusion ? Ceux qui sont sur le devant des planches n’y croient même plus. Pourquoi y tenir ? Qu’est-ce qui reste ? Le rêve de pouvoir retarder une menace de guerre civile, de guerre tout court ? Encore une stratégie pour cultiver la fuite. Tout du monde de la pansée est une mise en scène de la fuite pour retarder le moment du face à face avec le vide et la puissance incoercible de son trou. Les injustices sociales, les camps de concentration, les génocides, tout ça n’est le résultat que de la distraction, de la fuite devant la révélation de l’inconsistance mensongère de la dictature pansante qui nous ronge les sangs de l’intérieur. Nous sommes conditionnés à panser que si on retire la structure politique, il ne restera plus que la barbarie : non ! C’est faux, c’est le chantage stratégique de la pensée-fuite-peur, c’est pour cela qu’on continue à fabriquer des horizons de maintenance du système spectaculaire : avec le retour du religieux, le mythe d’une relance du désir, d’un recommencement de la philosophie, de la lutte révolutionnaire, d’un changement de société par un changement de politique industrielle, etc., Tant qu’on aura la dictature, on aura l’exacte épreuve de conscientisation et de transmutation du refoulé impansable qui nous meut hors contrôle de la pensée. Tant qu’on ne fera pas face individuellement, puis collectivement, à la cause fondamentale de la tragédie qu’est le régime mortel de la pensée.

La pensée est l’ennemi mortel de la révolution. La vérité de la pensée, c’est son néant.
L’Odyssée de la traversée de l’architraum tragique de finitude est la révolution qui a déjà commencé. L’aventure d’une autre rigueur que la mal-intelligence pansante. Conquérir en soi la terreur de la solitude sans conditions, sans pensée de « je » et « d’autre », c’est prendre le risque de voir s’ébranler la consistance ontologique des faux « transcendantaux ultimes » que sont la « naissance » et la « mort ».

Découvrir le continent du vide, lui laisser entièrement place dans nos corps, c’est réaliser l’unique lieu réel du commun. La pansée étant le lieu et l’organum même de son désaveu tragique.

[…]

L’homme est né esclave de la dictature mentale, et partout il reste dans les fers. Et si la révolution ne doit s’arrêter qu’à la « perfection du bonheur », comme en rêvait Saint-Just, il faudra bien que l’humanité sorte héroïquement des cavernes de sa terreur millénaire du mourir et qu’elle consente à se laisser opérer vivante de la mort. Ici même. De ce qui fait la mort. Car c’est un mécanisme. Impensable, mais visible. Dans la tête, dans le cœur, dans les tripes. Jusque dans les fondations de ce qu’on nomme abusivement le « corps ». Découvrir le feu de cette révolution-là est le seul « programme » solitaire et involontaire des asphyxiés du temps zéro. Tout le reste sent le cadavre, ou y conduit.

[…]

Tel est à nos yeux en parturition l’œil cyclonique du « nihil ». Ce que la pansée nomme « nihilisme » est l’expression caricaturale et torturante, l’ultime figure du dédoublement d’imposture, de duplicité voilante de la révolution vide. L’entrée en la révolution du vide nous astreint ainsi à la perte radicale d’équilibre de tous les repères de la mémoire pensante, et à marcher seuls dans la pénétration inconcevable du traum mortifère, car aucun texte sacré, aucune mystique de la parole pansante, pas plus qu’aucune mystique du peuple, nationale ou cosmopolite, aucune religion de la démocratie laïque, ne feront le poids face à cette gigantesque invasion du vide.

La révolution vide se fait maintenant ici même en nous défaisant de toutes les postures du pouvoir d’imposture du penser : elle est cette donation même du néant désastreux de tous nos ressorts réflexifs. Que plus rien de la politique pensante ne soit tenable — ni la monarchie, ni l’aristocratie, ni l’oligarchie, ni la démocratie, ni l’anarchie — que la totalité des positions pensables soient insupportables, perdent leur pouvoir de fascination et de consolation, c’est ce séisme, cette transhumance forcée vers l’abîme de totale impuissance qui est l’opération même de la révolution vide en cours. Et la sacro-sainte religion de l’actuelle « démocratie » est sans doute la toute dernière des grandes idoles à nous servir de cache-misère pour continuer à ne pas voir en face que toute l’histoire de la fiction humaine doit maintenant toucher l’impasse sans solutions de toutes ses vaines tentatives de « solutions ».

[…]

génériquement pensant, l’homme est un rêve, et c’est pour cela qu’il arrive à sa fin, comme tout rêve…

[…]

Nous sommes entrés dans l’évidence d’une asymptote géocidaire qu’il est aussi vain de nier que de combattre par la pansée de l’intérieur du spectacle pansant qui tourne dans nos cerveaux. Une mutation qui n’est pas plus prioritairement écologique que politique, sociale économique ou culturelle. La priorité des priorités, ce n’est donc pas de signer le pacte écologique de Nicolas Hulot. C’est de commencer à réaliser que nous sommes entrés irréversiblement dans une mutation évolutive qui affecte l’ensemble de la formule de homme/monde et ébranle jusqu’au mythe mensonger de la naturalité même de la nature cosmique. La « catastrophe écologique » en cours est à nos yeux un aveu d’inauthenticité de la « nature » de la nature. Si « harmonieuse » qu’elle se présente, cette nature n’en porte pas moins le germe pulsionnel de mort qui préside à la loi mensongère de nos souffles coupés. Portant le nœud tragique du biocide au cœur de son sein, elle ne pouvait donc selon nous, à terme, « naturellement », que produire elle-même le dispositif de son propre suicide. Et nous sommes à l’heure de ce terme. Toute la Terre conspire ainsi, apparemment, à son propre géocide, comme l’espèce dite « humaine ». L’atome, le quark, la cellule, la molécule, le pulsar, tous ces concepts opératoires révèlent le caractère intégralement artificiel de la « nature ». Introduits dans la révolution vide, nos souffles conscients s’habituent à oser envisager qu’il n’y a peut-être pas lieu de chercher à préserver à tout prix la « nature » telle qu’elle est, (que cela ne sert peut-être à rien, que c’est même désormais impossible), pas plus qu’il n’y a lieu de préserver le règne mortifère d’une machine fêlée à fictionner le « pire » qu’on nomme « l’humanité de l’homme ». « Homme », « nature » : une seule et même mécanique traumatique universelle en cours d’effondrement.

Nous entrouvrons les yeux au fait que l’espèce pensante étant une espèce de transition ( c’est le seul transhumanisme vous humains êtes déjà des transhumains), le « mal » apparent qui la met à « mal » est le verdict de sa caducité, et qu’elle est déjà engagée, par la négative, dans le processus de son propre dépassement évolutif… Aux confins de l’enfer rigoureusement sondé du camp de pollutions chimiques aux dimensions planétaires, l’expérience nue {{l’expérience nUe, ce livre tournant d’aurélien réal, a été publié dans la collection l’imp(a)nsable en mai 2006, Le Grand Souffle Editions}} d’un corps asphyxié révèle que cette effroyable mise à « mal » est sans doute plus profonde qu’elle n’est un « mal »…

AUTRE CHOSE est en train de naître dans la rigueur inconcevable de l’impasse intégrale du pouvoir pansant, du dés-espoir nécessaire de toute forme de communautarisme, comme de tout anti-communautarisme, dans le désert accompli du « lien », comme dans celle de l’agonie « inacceptable » de la nature mortifère. AUTRE CHOSE que « nous » est en cours de naissance par les cris du vide dans le placenta temporel.

Voir aussi :

Le Dao trouve sa constance dans le non-agir
Or par lui tout s’accomplit
Si seulement rois et seigneurs s’y tenaient
Les dix mille êtres d’eux-mêmes se transmueraient
Pour peu que mutation devienne velléité d’agir
Simplicité-sans-nom saurait l’assagir
Car simplicité-sans-nom est aussi sans-désir
Le sans-désir s’atteint par la quiétude
Et le monde se détermine alors de lui-même.

Les hommes connaissent tous l’utilité d’être utile, mais aucun ne connaît l’utilité d’être inutile.Citations de Zhuangzi (TchouangTseu)

Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis ; vous êtes la merde de ce monde, prête à servir à tout.

Singularité Temporelle : le temps

Einstein: Time.
John Crichton: Flies.
Einstein: Time.
John Crichton: Bandits.
Einstein: Time.
John Crichton: Wounds all heals.
Einstein: Time.
John Crichton: [sings] Rosemary and…
Einstein: Time.
John Crichton: Time ends.

Le temps …

Le temps est infinie ?

LE TEMPS EST RELATIF

Le temps est sans signification, mais est pourtant tout ce qui EXISTE.

Le temps : sans temps cette réalité à la base peut être un simple point de matière dans un univers a une dimension ou a deux dimension a l’horizon d’un trou noir, sans le temps rien ne serait ainsi, pas d’entropie, pas de galaxie, de soleil ,de terre. Pas d’Arbre, pas de vie, pas de vous au passé, au présent  et au futur.

Chaque particule de l’univers est reliée dans le temps, dans l’espace temps, dans le plan espace temps. Une modification de ce plan par un voyage dans le temps n’implique pas de paradoxe …c’est une modification du plan espace temps : le physicien dirait que cela crée des univers parallèle … les univers parallèles  restent  prouver.

( l’espace est compressible, le temps est malléable )

It’s all about TIME

A matter of TIME

A question of TIME

Ce qui définit la vision de l’humain du monde c’est la réalité confinée, dans le temps qui suit son cours.. Tous les problèmes viennent du rapport au temps et de ce qu’on y fait : et si on pouvait ne rien faire ? Et si tout le monde était inutile ? Voilà la réalité.

Comment allez vous gérer l’infinie ? L’abondance de tout ? La relativité de tout ?

La relative infinie du temps.

TIME IS THE KILLER

LE temps est le meurtrier de toute chose, que vous ayez l‘immortalité biologique ne règle pas ce problème.

Comment ressent on le temps ? A chaque inspiration expiration, chaque instant nous vivons ressentons, et mourons : la vie ne tient qu’a un fil.

Conscience : Vous êtes interchangeables, vous êtes inutiles

Nous prenons des pauvres péquenaud débile, et nous nous les transformons en de riches imbéciles débile

TOUT AUTANT INUTILES : les uns comme les autres.

La façade a changé, le compte en banque a changé : aucun des d’eux n’a une conscience évoluée

Vous êtes inutiles : qui que vous soyez, ou que vous êtes, et quel que soit le métier que vous aimez porter pour appartenir a une classe sociale ( pour faire genre )

vous êtes inutiles.

interchangeable comme des android

vous êtes d’autant plus inutiles : qu’aujourd’hui la machine vous remplace

Dans le secteur, primaire , secondaire, et tertiaire de l’économie. Vous êtes incompétent et dépassé pour prendre des décisions, ou de gérer votre propre fric.

Vous êtes même dangereux pour prendre des décisions.

vous êtes 100% inutiles.

Richesse et pauvreté c’est affaire de naissance

Vous êtes inutiles pour autant aujourd’hui

STUPID MONKEY : SINGES STUPIDES: UNE SOCIÉTÉ A PEINE PLUS INTELLIGENTE QU’UNE BANDE DE SINGE

Tout votre réalité prend fin, votre monde s’effondre

L’être humain est le plus grand des dangers, dans la singularité technologique

Carl Gustav Jung : « One thing is for sure, a great change of our psychological attitude is imminent, that is certain… because we need more… we need more psychology, we need more understanding of human nature because the only real danger that exists is man himself, he is the great danger, and we are pitifully unaware of it, we know nothing of man, far too little… His psyche should be studied because we are the origin of all coming evil »

« Une chose est sûre, un grand changement de notre attitude psychologique est imminente, c’est certain … parce que nous avons besoin de plus … nous avons besoin de plus de la psychologie, nous avons besoin de plus de compréhension de la nature humaine, car le seul danger réel qui existe, c’est l’homme lui-même, il est le grand danger, et nous sommes incapables de voir de celui-ci, nous ne savons rien de l’homme, beaucoup trop peu … Sa psyché doit être étudiée parce que nous sommes à l’origine de tous les maux à venir  »

L’être humain est le plus grand des dangers, dans la singularité technologique

Il est le point d’entrée : si ces intentions sont malveillantes, si un fou psychopathe de l’oligarchie devient un dieu, si des corporations ou une armée crée une intelligences artificielles, ou des nanorobots pour tout contrôler …

Vous pourrez compter les morts par milliard.

….

Pourquoi dois je vous faire peur ? Parceque vous devez avoir peur de la réalité et des dangers

On ne doit pas se jeter dans le vide, on en aurait peur : c’est un acquis surement génétique.

Ceux qui n’ont pas de conscience, ( les jeunes sont sujet à cet effet d’inconscience tout a fait biologique correspondant a leur age) ou ceux qui sont fou sont capable de se jeter dans le vide

Hé ho, regardez, il y a un pont : dit nietzsche

….

Tout ceci est question de niveau de conscience

La singularité est avant tout spirituelle

Ben Goertzel and Michael Anissimov

The biggest treat to human being is HUMAN BEING

Fragile absolu : Ou Pourquoi l’héritage chrétien vaut-il d’être défendu ?

Une société sans pitié ? Qui aura raison à la fin ?

The fragile absolute: or, why is the Christian legacy worth fighting for?( google books )

Par Slavoj Žižek

Žižek invite, dans ce plaidoyer, à redécouvrir dans le christianisme un lieu où penser la subjectivité et l’altérité, la révolution et l’utopie. Contre ses détracteurs qui font rimer monothéismes et totalitarisme ou ne veulent voir dans le christianisme qu’une morale débilitante, Žižek met en valeur comment le « principe de charité » suspend « le cercle vicieux de la loi », soulignant que le « découplage christique » commande de se « débrancher de la communauté organique dans laquelle nous avons vu le jour » et dessine une « communauté alternative ».

Le concept le plus important de la culture chrétienne c’est l’universalisme : il n’y a pas d’autres cultures qui ont dépassés les barrières des races et des cultures. Dépasser, prendre un niveau supérieur d’abstraction : LE MONDE EST INFORMATION, nous sommes des individus à la base identique.

  • Universalisme dans la sphère publique  – pour la plèbe et entre riches et pauvres : avec des obligations.
  • Universalisme dans la sphère privé – entres cultures, nations , races, politiques.
  • De l’universalisme on tire, la charité, la justice sociale – une société qui cherche à être un tout en paix, le respect, le droit individuel, la fin de l’esclavage.
  • Le christianisme du christ est la gauche révolutionnaire : tourné vers l’action, le christianisme n’est donc pas de la grande spiritualité new age – tourné vers l’ego, comme le bouddhisme, il est toujours tourné vers la politique de société.
  • Le christ est un (vrai) socialiste  révolutionnaire (ROUGE), pour ne pas dire communiste.
  • PDF : Introduction to social justice As rooted in catholic social doctrine, intrepeted by binary economics mvt

Le cœur subversif de l’héritage chrétien est bien trop précieux pour être abandonné aux intégrismes et à la multitude des spiritualismes New Age. Christianisme et marxisme doivent combattre main dans la main, agripper le principe de charité, et défendre cette Altérité utopique dont toute position révolutionnaire devrait s’inspirer. Zizek met en place une discussion théologique qui confronte le Décalogue avec les droits de l’homme. Il retrace la genèse de l’Absolu, tant sur le plan philosophique (Schelling, Hegel, ou Heidegger) que théologique (saint Paul) et psychanalytique (Freud), à la lumière du paganisme, du néopaganisme, du judaïsme et du christianisme. Puis il démontre la vocation révolutionnaire de l’agapè paulinien qui tend moins à suspendre la Loi que son cercle vicieux, induit par le désir de transgression. Et si le pari chrétien n’était pas la rédemption, mais cette forme de  » haine  » prescrite par le Christ quand il appelle l’homme à se  » débrancher  » de la communauté ? Et si le dépassement de cette Loi même plaidait pour son abandon ? Un essai qui relance, dans une perspective passionnante, les enjeux ontologiques et anthropologiques de la religion.

Contre le vieil argument marxiste qui présente le christianisme comme hostile à l’idée d’émancipation de l’individu, Slavoj Zizek défend une thèse inverse. Partant du matérialisme dialectique de Marx, dont il se réclame malgré tout, il articule ce dernier à la psychanalyse, et plus précisément à Lacan, traquant le rôle du désire caché dans l’idéologie marchande et les rapports sociaux qui en découlent. Il opère ainsi une relecture lacanienne de Marx, qui permet de réévaluer les théories de la plus-value, et démontre comment l’idéologie de la victimisation est le mode par lequel le capital exerce son emprise aujourd’ hui. Or le christianisme est à ses yeux, par la combinaison qu’il opère entre l’idée d’absolu et l’idée de fragilité qui en constituent les fondements, l’antidote le plus efficace à cette idéologie-là.

Cuba, vue sur place

nous citons Fidel qui explique que le capitalisme à travers la propriété privée remonte à la nuit des temps, il y a même eu la propriété sur des êtres humain, l’esclavage et on a prétendu inventer la démocratie alors que l’immense majorité de la population était esclave… le socialisme lui n’a pas un tel passé derrière lui, il est encore dans les langes. Tout est à faire, d’où là encore l’idée d’aventure.

VIVA CUBA !

Le modèle cubain : « l’annonce de ma mort est très exagérée »

L’UNESCO et le « symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)

Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler.

Des centaines d’autres brevets cubain en médecine et dans d’autres domaines sont là pour démontrer qu’on peut vivre bien et mieux en pays socialiste.

Avec un niveau d’éducation garanti et les hautes études garanti, contrairement aux USA, et la santé gratuite pour tous.

Vous voulez un système qui fonctionne ?

Partez du socialisme cubain :

Donnez une allocation universelle, garanti et sans condition, et la liberté d’entreprendre

Modélisez et limitez la démographie, par rapport aux ressources.